Montfort l'Amaury
(18 / 12 / 2008)
7. Généalogie et héraldique
(Morena)
7.0. Généalogies de la maison de Montfort l’Amaury
Il existe un certain nombre de généalogies de la première maison (qui se
termine avec Béatrice et se poursuit dans la maison de Dreux) et de la seconde
maison (ducs de Bretagne de la maison de Montfort). Mais l’on doit tenir compte
d’incertitudes entachant les arborescences ainsi reconstituées : existence
des noeuds (nombre d’enfants), niveaux des noeuds (identification des
rattachements), datations, etc. On se borne ici à reprendre, malgré leurs
défauts probables, celles qui font le plus autorité ou qui semblent avoir
fait l’objet d’un travail de fond :
* généalogie implicite de la thèse de André Rhein ;
* généalogie constituée par l’auteur ;
* généalogies élaborée par Etienne Pattou (http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/),
notamment les documents Montfort.pdf et Epernon.pdf.
7.1. de Bayne (Albigeois)
3530. Armes : « d’argent à un lion de sinople, langué et armé de
gueules et un lambel d’argent à 3 pendants chargé de 3 tourteaux de gueules
posés 1 et 2 ».
Nicolas Bayne, écuyer, seigneur de Rayssac, qui épousa en 164 Françoise
de Brano, et son cousin Philippe Bayne, écuyer, seigneur de Rouyré, furent
maintenus dans leur noblesse (1668) sur preuves remontant à Jean Beyne,
seigneur d’Escrous, qui testa en 1481. De Philippe Bayne descendait Philippe de
Bayne d’Alos qui épousa (1766) Delle Chicollet de Corbigny, dont le fils
Jean-Joseph de Bayne d’Alos fit ses preuves de noblesse pour les écoles royales
(1785).
7.2. de Beine (cf Graillet
de Beine)
(Languedoc)
3874. Armes :
« de sinople au lion d’argent, surmonté d’un lambel du mesme chargé de 3
tourteaux de gueules ».
Le nom suivant de l’armorial
possède les « mêmes » armes (erreur !?!) :
7.3. de Beins - Visancourt
3875. Languedoc. Armes :
« de sinople au lion d’argent, surmonté d’un lambel du mesme chargé de 3
tourteaux de gueules ».
3876. Dauphiné. Anobli en 1611. Armes : « d’azur au compas d’or,
ouvert en chevron, accompagné en chef de 3 étoiles d’argent ».
7.4. de Beyne (cf Castillon
de Beynes)
4697. Echevins de Paris en 1676 et 1714. Armes : « d’or au chevron
de gueules accompagné en chef de 2 étoiles d’azur, et en pointe d’un arbre de
sinople ».
7.5. de Bigorre (Bigorre)
4794. Armes : « d’or à 2 lions léopardés de gueules armés et
lampassés d’azur passants l’un sur l’autre ».
7.6. de Castillon (quelques notices, dont la
suivante)
Armes : « de gueules à 3 annelets d’argent, posés 2 et 1 ».
7926. France. Marquis de Beynes (1673à. Page de la Grande Ecurie
(1673).
7.7. d’Epernon
14027. Armes : « de vair au chef de gueules ».
7.8. de L’Etendart (Normandie, Artois)
14450. Armes :
« d’argent au lion de sable chargé sur son épaule d’un écusson d’argent à
trois fasces de gueules ». Marquis de Bully (1677).
7.9. Graillet de Beine
18093. Armes anciennes « Cinq point d’or équipollés de quatre de
sable, chaque point chargé d’un annelet de l’un en l’autre » (Armorial
général, Champagne).
18094. Champagne. Seigneurs de Beine et Surmont. Anobli en 1785.
Comparant à Chaumont en Bassigny. Baron héréditaire en 1816. « d’azur au
lion d’or, tenant de la patte dextre une épée d’argent, montée d’or »
(Nouveau d’Hozier 162. Révérend Restauration 3).
7.10. de Lévis Mirepoix (rectificatif à la notice
n° 21721)
Page 456, dernier degré, 2° ligne, lire : Marie Ghislaine, comtesse (et
non comte) de Mérode.
Dernier degré, 3° ligne, lire : de Crillon (et non de Grillon).
Branche B : supprimer l'accolade entre la 22° et la 23° ligne,
c'est-à-dire après la Feuillade s.p..
23° ligne : Jean Claude de Lévis est fils de Gabriel de Lévis,
chevalier, seigneur de Léran, allié (1593) à Catherine de Lévis (cf p. 455,
Branche B, 12° ligne et s.q.q. avant la fin).
25° ligne, lire : Angélique.
7.11. de Mérode (Belgique)
23706. Famille non reproduite ici (princes de Rubempré, etc). Une Marie
Louise Célestine Mérode de Montfort fut prieure de l'abbaye des Hautes Bruyères
(n° 203, selon Rabourdin) de 1761 à 1765, dépositaire de 1766 à 1772, prieure
de 1774 à 1778, discrète en 1781 et dépositaire de 1785 à 1786 (cf § 5.2.3.2.).
Selon le Grand armorial de France, elle pourrait appartenir à la famille de
Lévis Mirepoix (notice 21721), puisqu'il y est fait état d'une Marie Ghislaine,
comtesse (et non comte) de Mérode. On trouve aussi une famille de Mérode en
Hollande (à Montfoort).
7.12. de Montfort [L'Amaury] (Ile
de France)
24323. Armes :
« de gueules au lion d'argent, la queue fourchée, nouée et passée en
sautoir » (Note : armes erronées). Devise (de Simon IV de Montfort) :
« Viens ça, je te la challenge ».
Illustre race féodale, probablement issue des comtes de Hainaut, connue
depuis 952, qui a donné : Simon de Montfort (traces en 1182), comte d'Evreux,
qui d'Amicie de Beaumont laissa deux fils :
1° le cadet, Guy, fut
père de Philippe, seigneur de Castres, allié à Eléonore de Courtenay puis à
Marie d'Antioche, dont les fils, chevaliers croisés, formèrent les rameaux,
éteints au XIVème, des seigneurs de Castres et de la Ferté Alais, et
des seigneurs de Thoron ;
2° l'aîné, Simon de
Montfort, chef de la Croisade contre les Albigeois (1209), laissa d'Alix de
Montmorency :
1° Amaury,
Connétable de France, allié (1214) à Béatrix de Bourgogne. Père de Jean, comte
de Montfort et de Rochefort, chevalier croisé (1248), qui ne laissa qu'une
fille mariée à Robert IV comte de Dreux ;
2° Guy,
comte de Bigorre ;
3° Simon,
comte de Leycestre, marié (1238) à Léonore d'Angleterre, dont la petite fille
Anastasie, comtesse de Nole épousa Raymond des Ursins. (Pièces originales 2020.
Anselme IV. Moreri).