Généalogie de l’ancienne maison de Montfort l’Amaury

selon la thèse de André Rhein (1910)

 

 

a. Guillaume de Hainaut (vers 1000)

 

Amauri Ier (circa 1020 - 1060), fils de Guillaume, lui succéda (avant 1022) dans les seigneuries de Montfort et Epernon.

 

aa. Simon Ier (circa 1060 - 1087, enterré au prieuré St Thomas d’Epernon), fils aîné de Amauri Ier.

 

Simon Ier épousa d’abord Isabelle de Broyes, fille de Hugues Bardoul, qui lui apporta en dot la seigneurie de Nogent (le Roi). D’où :

 

aaa. Amaury II « le Fort » (1087 - 1089, enterré au prieuré St Thomas d’Epernon), dont on sait peu de choses. Mort sans postérité connue.

 

aab. autre Isabelle, qui épousa (1077) Raoul II, seigneur de Toesnie (Toëni, Toesny) et de Conches, à qui elle apporta en dot la terre de Nogent. Elle eut un fils, autre Raoul. A la mort de Raoul (24 avril 1102), elle se retira aux Hautes Bruyères.

 

aac. xxxx, autre fille peut-être issue de ce premier mariage, qui épousa Guillaume Crépin (Crespin) Ier, seigneur du Bec (depuis le Bec-Crépin).

 

Simon Ier épousa ensuite une dame xxxx (inconnue).

 

Simon Ier épousa enfin Agnès d’Evreux, fille de Richard, comte d’Evreux de 1037 à 1067. Le frère utérin de ce Richard, le Raoul de Conches précédent, issu d’un premier mariage de leur mère commune avec Roger de Toesnie, avait enlevé Agnès de force pour lui faire épouser Simon. D’où 5 enfants connus :

 

aad. Richard (1089 - 1092, enterré au prieuré St Thomas d’Epernon), qui hérita de la seigneurie de Montfort. Mort d’une flèche près de l’abbaye de St Pierre de Castillon, proche de Conches. Mort sans postérité connue.

 

aae. Simon II « le Jeune » (1092 - vers 1101, enterré au prieuré St Thomas d’Epernon), qui succéda à Richard sur la terre de Montfort. Il fonda à Clairefontaine en Yvelines (1100) une abbaye de chanoines de l’ordre de Prémontré. Mort sans postérité connue.

 

aaf. Amauri III (circa 1101 - 1137, enterré dans la salle capitulaire de l’abbaye des Hautes Bruyères), qui hérita de Montfort à la suite de ses 3 frères aînés. Il était certainement seigneur de Montfort en 1103 et de Epernon à partir de 1123, réunissant ainsi les 2 terres primitives, puis du comté d’Evreux (octobre 1119).

 

Avant son avènement, il avait pris parti (1098) pour le roi d’Angleterre, Guillaume « le Roux », contre le roi de France et contre son propre frère Simon II. Il intervint (1103) dans la succession de Guillaume de Breteuil, mort sans enfant légitime, dont la succession était disputée par Renaud de Grancel, Guillaume de Gaël (de la famille de Gaël-Montfort, en Bretagne) et Eustache, son fils naturel. Guillaume de Gaël vint à mourir à ce moment-là. Amauri III fut souvent en conflit avec Henri « Beauclerc », duc de Normandie. Notamment, en 1123, il se lia avec divers seigneurs mécontents de Henri, dont Galéran de Meulan et Hugues de Montfort sur Risle (dont la place forte fut d’ailleurs incendiée par Henri Beauclerc). Il était aussi présent à Gisors (dont le donjon possède une structure assez comparable à celle de Montfort) et à Vatteville.

 

Ses mariages et descendance ne sont pas très assurés (Rhein). Notamment, il encourut une excommunication dont il n’était pas encore relevé le 2 février 1132 (lettre de Innocent II à Louis VI « le Gros »), peut-être en raison de son mariage prématuré avec Agnès de Garlande alors que sa séparation d’avec Richaud de Hainaut n’avait pas encore été reconnue.

 

Amauri III épousa d’abord Mabille (citée dans un acte du 23 novembre 1105).

 

Amauri III épousa ensuite Richaud (Richaut, Richilde) de Hainaut, fille de Beaudoin II de Jérusalem, comte de Hainaut, et de Ide de Lorraine. Mais Richaud fut séparée d’Amauri (mariage annulé) et se retira dans un monastère de Maubeuge.

 

Amauri III épousa enfin (1120) Agnès de Garlande, fille de Anseau de Garlande et nièce de Etienne de Garlande, chancelier et sénéchal de France. Elle apporta en dot les terres de Rochefort, Gometz (le Châtel) et Gournay sur Marne.

 

Amauri réalise un acte de donation à Raoul Tesson (juin 1239) à l’occasion du mariage de ce dernier avec Péronelle de Bigorre, nièce d’Amauri. Rhein indique (en note) que cette Péronelle est fille de Gui de Montfort, frère d’Amauri IV, et de Perrette de Bigorre. Ceci n’est pas mentionné dans la généalogie de la première partie et ne semble pas conforme avec la généalogie de Rhein.

 

Amauri III eut 5 enfants, les 4 derniers provenant sans doute de son mariage avec Agnès de Garlande :

 

aafa. XXXX, qui épousa Hugues de Crécy, fils de Gui « le Rouge », comte de Rochefort. XXXX est issue de l’un des 2 premiers mariages.

 

aafb. Amauri IV (1137 - 1140), encore jeune lorsqu’il hérita de la seigneurie car il fut confié à la garde d’Amauri de Maintenon. Sans mariage ni postérité connus.

 

aafc. Simon III (1140 - 1180 ou 1181, inhumé dans la cathédrale d’Evreux), qui succéda à son frère et devint ainsi comte d’Evreux et seigneur de Montfort.

 

Simon III épousa d’abord Mahaut, dont on ne sait rien, mais qui vivait encore en 1158.

 

Rhein signale comme suspect un acte de confirmation de donations antérieures fait par Simon III (1199), où une certaine Eve est mentionnée comme sa femme ... Les autres témoins sont ses fils Amauri et Gui ainsi que son frère Gui (ce qui ne semble pas tout à fait conforme avec la généalogie de Rhein).

 

Simon III épousa ensuite Amicie (Amice) de Leicester, fille de Robert, comte de Leicester, et soeur de Guillaume de Breteuil et de Roger, évêque de St André. A la mort de Simon III, Amice épousa le chevalier Guillaume des Barres, célèbre combattant de Bouvines, et mourut entre 1213 et 1216 (enterré dans la salle capitulaire de l’abbaye des Hautes Bruyères).

 

Simon III eut 5 enfants :

 

aafca. Amauri, qui reçut le comté d’Evreux et épousa (1170) la fille aînée de Robert, comte de Gloucester. Il céda (1200) ce comté, avec le consentement de Jean « sans Terre », à Philippe Auguste.

 

aafcb. Simon IV (1180 ou 1181 - 1218), qui hérita des seigneuries de Montfort et Epernon, ainsi que de toutes les possessions familiales d’Ile de France. Il se croisa (28 novembre 1199) avec son frère Gui. Son oncle Robert, comte de Leicester, mourut sans postérité (1204). Sa soeur Amicie et son neveu ne purent cependant hériter, car Jean sans Terre avait confisqué les biens de Robert situés en Angleterre. Cepedant, Simon IV commença à porter le titre de comte de Leicester dès 1204. Les fiefs normands de Robert furent échangés par Amicie avec Philippe Auguste contre la châtellenie de St Léger et la forêt d’Iveline. Simon IV commanda ensuite la croisade albigeoise (1209) jusqu’à sa mort (26 juin 1218) devant Toulouse. Son corps fut d’abord enterré à St Nazaire, dans Carcassonne, puis ramené 5 ans plus tard aux Hautes Bruyères.

 

Simon IV épousa Alix de Montmorency (morte entre le 13 janvier et le mois de mai 1226, probablement en février). Un doute sur la possibilité d’un autre mariage vient de l’existence d’un acte de donation (1199) de Simon à la léproserie du Grand Beaulieu de Chartres, acte approuvé par une femme nommée Eve. Mais cet acte n’est peut-être pas authentique. En outre, selon Rhein, un acte de donation (1183) de Simon IV au prieuré de St Arnoult mentionnerait le nom de son épouse de façon illisible sur les 2 copies disponibles de cet acte, et ce nom aurait été lu comme Amicie (Amice) ou comme Anne (cf page 311, XVIII, cat. n° 40).

 

On attribue 6 enfants à Simon IV (une charte de donation (1217) d’Alix, comtesse de Toulouse et dame de Montfort, signale un quatrième fils, Robert, comme témoin à l’acte. Ce fils n’est pas mentionné par Rhein...) :

 

aafcba. Amauri V (1218 - 1241), son fils aîné, qui épousa Béatrice d’Albon (Ablon ?), fille du Dauphin Guigues VI. Béatrice lui survécut au moins jusqu’en décembre 1243. Fait connétable de France, Amauri se croisa (1239) (date de la fondation de l’ancien hospice de Montfort), mais fut fait prisonnier (12 novembre 1239) et resta en captivité jusqu’en 1241. Libéré contre rançon, il débarqua à Otrante (Italie) où il mourut de maladie. Certains affirment à tort qu’il est mort à Rome, ce qui est contredit par son épitaphe. Après sa mort, il fut transporté à Rome, dans la basilique St Pierre, et enseveli dans les grottes vaticanes, près de la porte orientale où reposait Grégoire V. Il avait légué son coeur aux Hautes Bruyères.

 

Amauri V eut de Béatrice d’Albon 5 enfants connus :

 

aafcbaa. Jean (1241 - 1249), qui succéda à son père à Montfort mais sans la charge de connétable. Il se croisa (1248) mais mourut la même année sur l’ile de Chypre, à Limassol. Sa piété fit que les religieux cisterciens de l’église ND des Champs, à Limassol, lui donnèrent le nom de St Jean de Montfort.

 

Jean épousa Jeanne de Châteaudun. Cette dernière épousa, en secondes noces, Jean d’Acre, frère de Marie, impératrice de Constantinople. Jean eut de Jeanne :

 

aafcbaaa. Béatrice (1249 - 9 mars 1312), qui épousa (1259) Robert de Dreux, fils de la comtesse Marie, lequel porta alors le titre de comte de Dreux (comté qu’il reçut seulement en décembre 1265) et de Montfort, et qui mourut le 14 novembre 1282. Béatrice se retira aux Hautes Bruyères, et y mourut.

 

Sa succession posa problème [1. Un accord de 1288 entre Jean de Dreux et Yolande excluait cette dernière de la succession de leur mère ; 2. En février 1309, cet accord fut annulé par consentement des 2 parties, et Yolande pouvait alors prétendre à sa part, selon la coutume locale. Elle hérita ainsi d’une partie du comté de Montfort, l’autre revenant à sa soeur cadette, Jeanne de Roucy (Roussy) ; 3. La mort de Philippe le Bel entraîna une querelle entre Yolande et Jeanne, la première prétendant devoir rendre hommage au nouveau roi Louis X le Hutin pour la totalité du comté, la seconde, s’apuyant sur la coutume de France, prétendant détenir ses possessions directement du roi ; 4. Après avis de son conseil, Louis X reconnut la coutume de Montfort et reçut l’hommage de Yolande en avril 1315 ; 5. Le partage définitif de l’héritage de Béatrice n’eut lieu que le 27 mai 1317 : Yolande reçut la prévoté, la ville et le château de Montfort, ainsi que la prévoté de St Léger et ses dépendances, et Jeanne reçut la ville, le château et la châtellenie de Rochefort, ainsi que les prévoté de Sonchamp et de Bonnières].

 

Béatrice eut de son mariage avec Robert de Dreux 6 enfants connus :

 

aafcbaaaa. Jean, qui succéda à son père comme comte de Dreux et seigneur de St Valéry. Il prit même le titre de comte de Montfort du vivant de sa mère. Mais celle-ci exerça en fait l’autorité comtale (ainsi, elle reconstruisit la tour de son château de Montfort circa 1307).

 

aafcbaaab. autre Robert de Dreux, qui épousa Marguerite de Beaumont, veuve de son cousin Jean de Montfort, comte de Squillace (Italie).

 

aafcbaaac. Yolande (1312 - 2 août 1322), qui hérita du comté de Montfort. Elle épousa d’abord Alexandre III, roi d’Ecosse. A la mort de celui-ci, elle épousa (mai 1294) Arthur II, duc de Bretagne (mort en 1322), qui était veuf et déjà père de 2 fils (Jean III, qui lui succéda comme duc de Bretagne, et Gui, futur comte de Penthièvre). De ce mariage, Yolande n’aurait eu qu’un fils :

 

aafcbaaaca. Jean (homonyme de son demi-frère aîné), qui eut le comté de Montfort après sa mère. A la mort (1341) de son frère consanguin, le duc Jean III, il entra en concurrence avec Jeanne de Penthièvre surnommée « la Boîteuse », fille de Gui, comte de Penthièvre. Ceci déclencha la guerre de succession de Bretagne, sur fond de guerre de Cent Ans. Soutenu par l’Angleterre, Jean de Montfort mourut (1345) sans réussir. Son fils, autre Jean, finit par hériter du duché de Bretagne (1365) et réunit ainsi Montfort à son duché (le comté lui fut d’ailleurs confisqué par Charles V pendant 3 ans, pour l’attribuer au Guesclin).

 

aafcbaaad. Marie, qui épousa Mathieu de Montmorency.

 

aafcbaaae. Jeanne, comtesse de Roucy.

 

aafcbaaaf. Béatrice, abbesse de Port Royal, morte en 1328.

 

aafcbab. Marguerite, qui épousa (avant 1256) Jean, fils de Jean II, comte de Soissons, et qui mourut après 1288.

 

aafcbac. Alix, dame de Houdan (qu’elle reçut en fief en novembre 1247), qui épousa Simon de Nesle.

 

aafcbad. Laure de Montfort, dame d’Epernon, terre dont elle avait hérité, qui épousa d’abord Ferrand, comte d’Aumale, damoiseau de Ponthieu, fils de (St) Ferdinand, roi de Castille et de Léon. Veuve, elle épousa Henri, comte de Grandpré.

 

aafcbae. Perrenelle, abbesse de Port Royal, qui mourut le 5 décembre 1275.

 

aafcbb. Gui, comte de Bigorre.

 

aafcbc. Simon V, comte de Leicester, qui hérita de Beynes. Le troisième fils de celui-ci, Gui de Montfort, comte de Nola et de Squillace, en hérita ensuite.

 

aafcbd. Amicie (Amice), qui épousa Gaucher de Joigny, seigneur de Châteaurenard (de la famille de Provence où se trouve Montfort sur Argens ?), et mourut le 23 février 1253 après son mari.

 

aafcbe. Perrenelle (Péronelle), femme de Barthélémy de Royes, chambrier de France (confusion de Rhein ? cf aafce).

 

aafcbf. XXXX, qui épousa (1217) le fils d’Adhémar de Poitou.

 

aafcbg. Robert ?

 

aafcc. Gui, seigneur de Bréthencourt, qui épousa Brienne (?), fille de Balian d’Ibelin (Terre Sainte), et en eut un fils :

 

aafcca. Philippe de Montfort, seigneur de la Ferté-Alais et de Tyr, qui eut une fille (?) Aliénor de Montfort (?), comtesse de Vendôme.

 

aafcd. XXXX, qui épousa Hugues de Chester.

 

aafce. Perrenelle (morte entre 1221 et le 2 juin 1223), qui épousa Barthélémy de Royes, chambrier de France.

 

aafd. XXXX (initiale C... ?, de sexe féminin), qui épousa Galéran II, comte de Meulan.

 

aafe. XXXX, qui fut religieuse (1123) à l’abbaye de Fontevraud.

 

aag. Guillaume, évêque de Paris de 1095 à 1102 (mort le 27 août 1102).

 

aah. Bertrade, qui épousa d’abord Foulque IV le Réchin, comte d’Anjou, puis Philippe Ier, roi de France (qui mourut le 29 juillet 1108, après plusieurs années de maladie). Elle eut 2 fils de Philippe Ier, Philippe et Fleur, ainsi qu’une fille, Cécile. Bertrade chercha en vain à mettre son fils (Philippe ?) sur le trône, en lieu et place de Louis, premier fils (légitime) de Philippe Ier.

 

ab. Mainier (frère cadet de Simon), seigneur de Epernon

 

Suscriptions des actes et sceaux

 

Les mentions suivantes ne tiennent pas compte des dates ni des titres réels des personnages. Elles servent seulement d’exemples de graphie des noms dans les textes contemporains.

 

Alix de Montmorency : Adelicie (Aalis), ducissa Narbone, comitissa Tolose et domina Montisfortis.

 

Amauri : Amalricus (Almoricus) miles, comes Ebroicensis (Evreux), dux Narbonensis, comes Tolosensis et Leiscestrensis, dominus Montisfortis, vicecomes Bitterrensis et Carcassonnensis.

 

Amicie (Amice) : domina Montisfortis et Sancti Leodegarii (St Léger), comitissa Leicestrie.

 

Béatrice : Beatriz (Beatrix), contesse de Dreues et de Monfort.

 

Jean : comes Montisfortis.

 

Jeanne : comitissa Montisfortis.

 

Sceau d’Amicie (Amice) de Leicester : « Sigillum Amicie domine Montisfortis ».

 

Yolande : Yolland (Yolent), duchesse de Bretaigne, comtesse de Montfort.

 

Jeanne : Jehanne, comtesse de Roussy.

 

Sainct Liger : St Léger.

 

Sceau de Mahaut (Mathilde) : « Sigillum Matheldis comitisse Ebroicarum ».

 

Simon : Simon (Symon) Montefortis, (dominus) Montisfortis, (dominus) de Monteforti, comes Leecestrie (Leicestrensis), Dei providentia Bitterrensis et Carcassonnensis (Karcassonnensis) vicecomes, dominus Albiensis et Redensis, comes Tholose.

 

Notes :

 

(a) parmi les témoins à un acte d’Amauri, fils de Simon, daté du 23 novembre 1105, un certain « Simon de Monte Pincon » (sic) (Montpinçon était l’ancien nom de Montfort l’Amaury) et un « Amalricus de Sparnone » (Epernon) (III, page 299, et catalogue des actes, n° 5).

 

(b) parmi les témoins à un acte de Simon (entre 1140 et 1180), un certain « Gaufrido de Monteforti » (sic) (VII, page 303, et catalogue des actes, n° 13). Est-ce l’un des Gui, ou un nouveau nom, tel que Geoffroi ? On trouve aussi un « Crispino de Rocheforti » (Crépin de Rochefort).

 

Référence

 

Rhein André, « La seigneurie de Montfort en Iveline depuis son origine jusqu’à son union au duché de Bretagne », Mémoires de la société archéologique de Rambouillet, tome XXI, 1910