Montfort
(25 / 04 / 2014)
1. Localisation (Bretagne, 35 - Ille
et Vilaine)
Montfort (D 125 et D 72),
aussi appelée Montfort sur Meu, est une ville située en pays gallo,
à
A une douzaine de km au Sud
Est de Montfort, le village de Bréal sous Montfort (D 62 et D
36), rattaché au Pays de Rennes, était le chef lieu d'une ancienne seigneurie.
On y dénombrait (XIVème-XVème) une trentaine de maisons
nobles. Il s’appelle Bréal sous Montfort par usage depuis le Second Empire.
A Rennes se trouvent une
« rue de Montfort », une « clinique de
Cartes anciennes de la
région située à l'Ouest de Rennes, incluant Montfort (source : BnF,
Gallica) :
* A ;
* B ;
* « Carte du gouvernement de
Bretagne » (1758), par Gilles Robert de Vaugondy
(1688-1766). Cette carte distingue les paroisses de St Nicolas et de St
Jacques, ainsi que celle de Coulon. Effendic est écrit Efedic, Bréal désigne Bréal sous Montfort. Dans les environs se
trouvent deux lieux appelés l’un
* partie septentrionale de la
Bretagne et partie des côtes de Normandie, d’après la
« Carte de France divisée en XXXI gouvernements militaires &
provinces », réalisée par César François Cassini de Thury (1714-1784). Les
villes de Montfort, St Méen, Bécherel, Bédée, Comper sont situées dans l’angle
Sud Est. Seul le Meu (Meu R.) est
dénommé, le Garun étant seulement représenté. Parthenay (Partenai) est toujours indiqué, mais Gaël, ainsi que le toponyme de
Nola, n’y sont pas mentionnés.
2. Description
Lithographie de Eugène Cicéri (XIXème)
représentant une vue Montfort sur Meu. Cette lithographie, qui existe en noir
et blanc aussi bien qu'en couleur, est reproduite dans quelques ouvrages.
L'ancien château médiéval et
son enceinte formaient à une véritable ville. Peu de vestiges en subsistent
cependant, car le bâti médiéval, aujourd'hui en grande partie disparu, se
réduit à ce qui suit.
2.1. La tour du
Papegaut (1389) (photographies de 2008 : A, B, C et détail extérieur)
demeure la principale tour subsistante du château. C'était la tour la plus
remarquable après l’imposant donjon, aujourd'hui disparu : vue de la tour et de l’église.
Ce nom actuel date du XVIIème
: un papegaut, ou papegeai, désignait anciennement un perroquet
jouant le rôle de cible pour le tir à l'arc. François Ier avait jadis (1539)
autorisé les bourgeois de la ville à « tirer
au papegaut ».
L'appareil général la tour,
probablement édifiée sous Raoul VII de Montfort, est composé de grès et de
schiste vert-de-gris, les entourages des ouvertures et les chaînages d'angle en
schiste rouge.
* gravure de Robida
(XIXème) ;
* cartes postales anciennes : A, B, C, D ;
* carte postale des années 1950
et photographie ancienne
;
* photographies des années 1990 : A, B ;
* coupe de la tour du Papegaut
(Ecomusée du Pays de Montfort).
Sa situation et sa structure
sont comparables à celles de la forteresse de Châteaugiron (fonctions à la fois
défensive et résidentielle). La tour du Papegaut comporte 5 niveaux (4 étages
constitués de salles hexagonales, et 1 salle basse) :
(a) porte d'entrée,
avec couloir voûté. Rez de chaussée : salle ronde, cheminée, baie à coussièges,
archère canonnière, accès à l'escalier à vis (situé hors oeuvre) (A, B), et jonction tour -
escalier ;
(b) premier étage : cheminée
ornée, deux baies à coussièges (A). Exposition
permanente sur le thème « Montfort du XIème au XVème »
(avec maquettes, historique et arbre généalogique) ;
(c) deuxième étage : cheminée, accès
aux latrines (situées hors oeuvre) ;
(d) troisième étage :
exposition permanente sur le thème « le costume paysan du pays de
Montfort, 1840-1940 » (A, B, C, D) ;
(e) quatrième étage : charpente rayonnante.
Exposition permanente sur le thème : « une enfance ». Accès au
chemin de ronde (A, B) par un
escalier (fenêtre du
chemin).
(f) salle basse en
sous-sol : salle ronde. Exposition permanente.
L'étage d'habitation noble
possédait notamment une cheminée sculptée. Le chemin de ronde, sur machicoulis,
est au troisième niveau, de sorte que le dernier niveau est en retrait. La tour
est accostée de 2 appendices : l'un carré pour les latrines, l'autre polygonal
pour l'escalier à vis qui flanque la tour et dessert les étages.
2.2 La tour du Pas
d'âne (ancienne tour d'artillerie, visible sur la lithographie de
Cicéri). Ses ruines sont proches de la rue des douves, le long du Meu.
2.3. Les portes de
l'ancienne ville sont la porte St Nicolas, la porte St Jean (à
l'extrémité de la rue de
* porte St Nicolas
(détruite en 1898) ;
* ancienne porte de la ville
: cartes postales anciennes (A, B, C, D), photographies anciennes (A, B) et maquette de
l’Ecomusée.
2.4. Vestiges des
remparts de la ville (IMH).
2.5. Autres édifices
Souvent construits avec du poudingue
de Montfort, matériau de construction du pays très utilisé, on peut
citer :
* l'église,
située sur une terrasse créée par aplanissement de la motte du donjon : A, B et vue depuis la rue St Nicolas (cartes
postales anciennes), carte postale des années 1950.
Vue depuis le Nord,
et vue depuis le chemin de ronde
de la tour ;
* l'ancienne abbaye St Jacques,
chapelle et vue lointaine d’ensemble
;
* l'ancien couvent de
la communauté des Ursulines (mairie actuelle) : cloître ;
* le couvent des Soeurs de la
Sagesse ;
* le Meu (photographie des années 1980),
avec ses lavoirs (A, B) et le moulin de Travant
(cartes postales anciennes) ;
* l'hôtel des
* le « Pavillon » (ancienne demeure).
2.7. Maison natale de
Grignon de Montfort
Le père Louis Marie Grignon
« de Montfort », appelé aussi « St Montfort », fonda (1705)
la congrégation (de droit pontifical) des pères Monfortains, membres de la
confrérie de Marie, pour des missions paroissiales et étrangères. Sa maison
mère est à Rome. En 1981, les monfortains étaient au nombre de 1420, répartis
dans 210 maisons (spiritualité mariale, voeux simples) (cf St Laurent sur Sèvre, 85 -
Vendée). Cette maison natale (XVIIème) (photographie de 2008)
est située rue de
2.8. Reconstitutions de
la ville forte au Moyen Age
Diverses informations
relatives au bâti médiéval ont permis de reconstituer son état aux XIVème-XVème
:
* plan de situation et détail des structures ;
* autres plans : A, B, C, D (d’après A. Marcon) et vue perspective restituée du château et de la basse cour ;
* une maquette d’ensemble des fortifications se trouve au premier étage
de la tour du Papegaut : vues de la reconstitution de la haute cour et
de la basse cour : A, B.
Ainsi, deux plans cadastraux
(1715) donnent une idée de la structure des masses bâties : plan d'ensemble
(ville et château) et plan du château.
3. Histoire
La forteresse de Montfort
fut d'abord (XIème-XVème) le siège d'une puissante
seigneurie. Cet édifice engendra une cité médiévale prospère.
Sa situation favorable
(proximité de la voie romaine de Rennes à Carhaix), ainsi que divers indices
archéologiques, attestent que ce site fut occupé bien avant l'époque féodale.
La motte féodale s'est implantée au confluent du Meu et du Garun (A, B). En se
rejoignant, en effet, ces rivières contournent une butte naturelle de shiste
tendre et s'étalent tout autour. La surface d'implantation, étroite mais
entourée d'eau des 3 côtés, était propice à l'installation d'un site défensif
vis à vis des Normands et des Anglais, principaux adversaires des Bretons au XIème.
3.1. La première
forteresse fut construite (XIème) par Raoul Ier
de Montfort, fils d'un seigneur anglais, Raoul « l'Ecuyer » (Ralph the Staller), familier du roi
Edouard « le Confesseur » qui régna de 1045 à 1066. Raoul fut fait
comte de Norfolk et d'East Anglie par Guillaume le Conquérant, successeur
d'Edouard et duc de Normandie. Il possédait à l’origine, en Bretagne, des
terres s'étendant de Gaël à Montauban, certaines obtenues par donation d'Alain
III, duc de Bretagne, d'autres reçues par mariage.
Gaël (carte postale ancienne)
est un bourg situé sur le Meu, à
Révolté (1075) contre
Guillaume le Conquérant, Raoul se réfugie sur ses terres de Bretagne, d'où
il lancera, avec d'autres seigneurs bretons, plusieurs offensives contre
La seigneurie de Montfort
regroupait une quarantaine de paroisses. La forme du terrain témoigne encore
des dimensions des premières fortifications. La butte naturelle, surélevée de 5
à
Une chronique ancienne (le
Baud) mentionne un tremblement de terre en Bretagne (1091). Un nouveau château
fut sans doute alors reconstruit à Montfort. Ce fait est assez rare pour
l'époque, car le pouvoir d'édification d'une construction militaire, de même
que ceux de justice ou d'émission monétaire, était réservé au duc, ou parfois
aux comtes : en Bretagne, les comtés de Cornouailles, Nantes, Rennes et
Vannes.
Sur cette motte, Raoul Ier
construisit donc un premier donjon de pierre, qui pouvait ressembler à celui de
Loches (Indre et Loire), également du XIème. Il faisait partie d'un
réseau défensif implanté à l'Est de
Au XIIème, le
château était appelé « Montfort » : le donjon fut pris (1198) et occupé (comme
celui de Loches) par Richard Coeur de Lion, devenu roi d'Angleterre. Il
fut repris par le seigneur de Montfort et son voisin, Alain de Dinan, mais ce
dernier avait dû (peut-être intentionnellement) l'incendier au cours de
l'attaque. Il semble que le donjon ait alors été reconstruit (circa 1200). Un
plan (1715) en donne une idée, sommaire mais typique de l'époque : une grande
tour carrée aux angles fortement arrondis, comme celle de Houdan (Yvelines)
datant du XIIème. Les restes de cette seconde construction furent
totalement arasées (1842) pour constuire l'actuelle église, dont le clocher est
visible de loin.
Les seigneurs de Montfort
favorisèrent (XIIème) les implantations monastiques aux alentours du
château. L'abbaye St Jacques fut créée par l'évêque de St Malo (cf § 3.5.). Des
prieurés dépendant des abbayes de St Mélaine de Rennes et de St Méen (le Grand)
- prieurés de St Nicolas, de St Jean et de Coulon - furent alors bâtis dans ce
qui devait devenir le bourg attenant au château. Les portes de la ville prirent
naturellement les noms de ces lieux saints proches.
Les seigneurs de Montfort
menaient alors une vie nomade (châteaux de Gaël, Boutavent ou Comper) et ont
augmenté leurs possessions à l'occasion d'alliances matrimoniales.
Sceau (1230) de Guillaume de
Montfort.
3.2. Pendant la guerre
de succession au duché de Bretagne, qui opposait Jean de Montfort
(l’Amaury) à Charles de Blois-Châtillon, les Montfort de Bretagne furent
partisans des Penthièvre. A partir de 1379, au contraire, et pour contenir les
visées d'annexion de Charles V, roi de France, il soutinrent
le nouveau duc de Bretagne. Raoul VII et son fils furent conseillers des ducs
Jean IV (signet de 1365,
sceaux de 1371 et 1391) et Jean V
(signet de 1402,
sceau de 1435).
Peu à peu, notamment au XIVème
avec Raoul VI de Gaël, l'ensemble urbain devient une véritable ville forte
comptant quelques 600 habitants au début du XVème. Les seigneurs
portent alors les noms de Gaël et Montfort.
Pour des raison
politiques et stratégiques, Raoul VII obtint du duc (1376) une autorisation de
restauration de Montfort (château et fortifications). Autour de la vieille
forteresse des XIème-XIIème se développa, jusqu'au début
du XVème, surtout vers le Nord Est, une grande enceinte ponctuée de
tours et, au-delà, l'enceinte urbaine protégée par les portes de la ville.
3.3. Le petit-fils de Raoul
VII épousa (1405) Anne de Laval, seule héritière de ce nom et propriétaire de Vitré.
Au termes du contrat de mariage, appuyé par Jean V de Montfort, duc de Bretagne
(consentement du 22 janvier
1405, texte intégral
et version moderne),
il dût prendre le nom (Guy XIII) et aussi les armes et le cri de
la maison
de Laval (cf 53 - Laval).
3.4. Son fils, Guy
XIV, épousa (2 décembre 1430) la fille du duc de Bretagne, Isabelle
(Isabeau) de Bretagne (dotation de 50 000 écus d’or
faite par le duc). C’est à cette époque que fut probablement construit le
châtelet. Durant
Sous Guy XIV, des travaux furent
effectués, notamment afin d'adapter les fortifications à l'artillerie (1440),
puis sur le pont-levis du château ainsi qu'à la porte de Coulon (1483). La
forteresse fut alors reliée, à l'Est, à l'actuelle tour du Papegaut par
l'intermédiaire d'une terrasse et d'une courtine. Le tout dominait un plan
d'eau appelé « étang de la cane ». Toujours à l'Est, contre la
muraille séparant le château de la ville, se trouvaient une chapelle, des
logis, des communs et d'autres tours. Au Sud, la muraille revenant vers la
butte rejoignait le chatelet et, au-delà, le rempart Ouest. Le flanc Ouest,
exposé, était protégé par une double levée de terre très haute (l'actuelle «
motte aux mariés »), par une douve et par une muraille défendue par la porte St
Jean et par la tour du Pas d'âne. A l'intérieur de cette grande enceinte,
subsistaient autour du vieux donjon les douves Sud et Est. Au XVIème,
la tour du Pas d'âne fut aménagée dans ce but.
3.5. Deux évêques
de St Malo sont issus de la maison de Montfort sur Meu.
3.5.1. Guillaume de Montfort
(Dinan, xxxx - Sienne, 27 septembre 1432) fut évêque de St Malo (1423-1432). Il
était fils de Raoul de Montfort-Gaël et d'Isabeau de
3.5.2. Pierre de Montfort de Laval
(xxxx - Angers, 14 août 1493) fut aussi évêque de St Malo (1486-1493). Il était
fils de Gui XIV, comte de Laval, et d'Isabelle de Bretagne (même dame que
ci-dessus). Il fut doyen de l'église d'Angers, puis abbé commendataire des
abbayes de St Aubin et de St Nicolas d'Angers. Il résidait surtout à Angers et
ne vint guère à St Malo. Sa sœur Jeanne de Laval, reine de Jérusalem et de
Sicile et duchesse d'Anjou, fut son exécutrice testamentaire. Comme archevêque
de Reims, il sacra (1484) le roi Charles VIII. Il fut inhumé devant
le maître autel de l'église abbatiale de St Aubin d'Angers. Son cœur fut porté
à l'Abbaye de St Nicolas de la même ville.
3.6. Au cours des guerres
de
3.7. A
4. Raoul de Gaël
Raoul de Gaël était le fils
de Raoul « l'Ecuyer », conseiller de Edouard
« le Confesseur », roi d'Angleterre. Il fut (1064) au siège de Dol.
Puis, il participa (1066) à la conquête du royaume saxon, aux côtés du duc de
Normandie (bataille de Hastings).
Plus tard, il se battit
(1069) contre les Danois à Norwich. Puis, aidé de ces mêmes Danois et de son
beau-frère, Roger de Hereford, il fomenta (1075) un complot visant à renverser
Guillaume le Conquérant, nouveau roi d'Angleterre. Mais ce complot échoua et
Raoul, qui avait été fait comte de Norfolk, Suffolk et Norwich, dût s'embarquer
pour
Alain Fergent (circa 1060 -
octobre 1119), fils de Hoël, réussit à affirmer son autorité sur le comté de
Rennes, dont dépendait Gaël et Montfort. Il épousa successivement Constance,
fillle de Guillaume le Conquérant, et Ermengarde, fille de Foulque le Réchin. Il
pouvait donc avoir connu Bertrade de Montfort l’Amaury,
donc aussi Amaury III de Montfort. Comme son père, il résidait généralement à
Rennes.
Dans le château de Montfort,
séjournaient des proches de Raoul (Ier), souvent aussi des batards.
Les fiefs de Raoul revinrent à l'un de ses fils, Raoul II, qui fut aussi, comme
Raoul l'Ecuyer, conseiller du roi d'Angleterre. Un autre de ses fils,
Guillaume, devint, par héritage de ses oncles maternels, comte de Diuri
(Italie). Le dernier de ses fils, Alain, hérita des terres du Largez, à
Louargat (22 - Côtes d'Armor). Il suivit ses parents lors de la première
croisade (1096), environ 5 ans après la reconstruction de la forteresse de
Montfort. Aucun texte ancien ne précise la date de leur mort : les dates de
1097, 1099 ou 1100 ont été avancées. Cependant, ni Vital (1075 - après 1143),
ni Baudry de Bourgueil (1046-1130) n'ont participé à la première croisade.
Les seigneuries de Gaël et
de Montfort demeurèrent dans la même famille jusqu'à la fin du siècle suivant.
Elle fut alors démembrée entre les terres de Gaël, Montfort et Montauban.
5. Généalogie sommaire, sigillographie
Celle des premiers seigneurs
connus est la suivante.
a. Raoul l’Ecuyer (Ralph the
Staller) (xxxx - 1070) s’installe en Bretagne. Il eut de son mariage avec xxxx
xxxx :
aa. Godwin (xxxx - xxxx) (?)
ab. Raoul Ier de
Gaël (xxxx - 1096, Jérusalem ?). En 1091 (?), construction du premier
donjon en pierre (?). Raoul épousa (1075) Emma xxxx (xxxx - 1099 ?), d’où :
aba. Guillaume (xxxx - 1099 ?)
(sceau de 1230 ?), qui devint par héritage comte de
Duri.
abb. autre
Raoul II (xxxx - 1099 ?).
abc. Alain (xxxx - 1099 ?), qui
hérita de la terre du Largez (à Louargat).
7. Héraldique et généalogies
7.1. Montfort (
Ancienne et illustre maison
de Bretagne, éteinte, qui donna un maréchal et amiral de France, un grand
maître des Eaux et Forêts, un grand maître de France, 2 gouverneurs, un amiral
de Bretagne, un archevêque de Reims et un évêque de Dol.
Raoul, sire de Montfort, en
Bretagne, de Gael, de Lohéac et de
Son fils, Jean de Montfort,
seigneur de Kergolay, succéda (1412) aux droits de sa femme à toutes les
seigneuries de Guy, comte de Laval, de Vitré et du Gavre, et prit le nom de Guy
XII, comte de Laval. Il mourut (1415) à son retour de Rhodes et eut d'Anne de
Laval, son épouse, entre autres enfants :
1. Guy XIIIème,
dit XIVème du nom, qui est rapporté ci-après.
2. André, qui suit.
André de Laval, seigneur de Lohéac et de
Retz, chevalier de I'ordre du roi, amiral et maréchal de France, fut fait
chevalier (1423) au combat de Gravelle, à l’âge de 12 ans. Les Anglais le
prirent (1428) dans le château de Laval, et mirent sa rançon à 24 000 écus. Il
se trouva au siège d'Orléans et à la bataille de Patay, se démit de sa charge
d’amiral et fut fait amiral de France (1439) à la place de Pierre de Rieux,
seigneur de Rochefort, et capitaine et garde des places et château de
Renneville (24 janvier 1450). Il eut (18 décembre 1476) les
ville, château, chatellenie, terre, seigneurie et capitainerie de St
Menehould, et (16 mai 1481) la capitainerie de Pontoise. Il mourut (1486) à
l’âge de 75 ans. Ses armes étaient : « d’or à la croix de gueules,
chargée de 5 coquilles d’argent, et cantonnée de 16 alérions d’azue, et un
lambel sur le tout ».
Louis de Laval, 3ème
fils de Guy XII et d’Anne de Laval, seigneur de Châtillon et de Comper,
successivement gouverneur du Dauphiné, de Paris, de Champagne, etc, mourut (21
août 1489) sans postérité.
Guy XIII, dit XIVème
du nom (xxxx - 2 septembre 1486), sire de Laval et de Vitré, frère aîné des
deux précédents, succéda à Raoul de Montfort, son aïeul paternel, aux terres et
seigneuries de Montfort, Gael, etc. La baronnie de Laval fut érigée en comté
(17 août 1429) en sa faveur. Il épousa en premières noces Isabelle de Bretagne
et, en secondes noces, Françoise de Dinan. Du premier lit, il eut, entre autres
enfants :
1. Guy XIV de Laval, dit XVème
du nom (19 novembre 1435 - 15 mars 1500), comte de Laval et de Montfort,
seigneur de Vitré, qui continua la postérité. Cette branche a formé 5 degrés et
finit à Guy XV, dit XVIème du nom (xxxx - 20 mai 1531), comte de
Laval, Montfort, etc, fait gouverneur et amiral de Bretagne par François Ier.
Il fut marié 3 fois et eut des enfants de ses 3 femmes. Ses armes étaient
« écartelé, au 1 et 4 de France, aux 2 et 3 de Laval - Montmorency, et
sur le tout de Montfort ». Il eut un fils naturel, François, élu (30
juin 1523) évêque de Dol, mort le 2 juillet 1554.
2. Pierre de Laval (xxxx -
14 août 1593), archevêque et duc de Reims, abbé de St Méen, de Gael, etc.
Du second lit vint :
3. François de Laval (xxxx -
5 janvier 1503), seigneur de Châteaubriant, de Candé, auteur de la branche de
ce nom, qui ne connut que 3 degrés et finit à Jean de Laval (janvier 1486 -
xxxx), seigneur de Châteaubriant, etc. François Ier le fit (1531)
gouverneur et amiral de Bretagne. Sans enfants, il dût vendre ou donner
plusieurs de ses terres et seigneuries. Il donna notamment (testament du 21
février 1542) à Anne, seigneur puis duc de Montmorency, pair et connétable de
France, les terres de Châteaubriant, Candé, Chaceaux, Derval, Rougé, etc (cf
Histoire des grands officiers de la couronne », tome VII, page 73).
7.2. de Montfort (Bretagne. Olim : Montfort
24320. Armes :
« d'argent à la croix gringolée d'or » (première maison). Ces
armes sont reproduites sur
une maison de Montfort. Elles figurent dans l'ouvrage de Morice : cependant,
les lignes horizontales sont la convention héraldique d'un émail de couleur bleue,
alors que l'écu de Montfort est de gueules (lignes verticales).
7.3. Montfort (Bretagne) (Morena)
24324. Armes : « d'azur
au cygne d'argent, écartelé de gueules à une molette d'argent, à la croix
dentelée d'argent brochant sur l'écartelé ». Devise : « molius
mori quam iquinari ».
François de Montfort,
écuyer, seigneur de Kersehant, maintenu noble (1672) ; fils de Jean, seigneur
de Villeneuve ; fut père de Louis Pierre qui, de Françoise de Kercadaran laissa
:
Pierre-François, chevalier,
seigneur de Kersehant, allié (1727) à Marie Emmanuelle Nouël, dame de Roch’Ledan
dont le fils : Charles Toussaint épousa (1777) Marie Charlotte de Tavignon et
en eut : Auguste Charles de Montfort (1782 - xxxx), marié à Henriette le
Mallier de Chassonville, dont il eut 2 fils :
1° Paul Auguste, dit
« le comte de Montfort » (1808-1870), allié (1840) à Adeline Nouël de
2° Camille Christophe (1812
- xxxx) dont le fils Fernand ne laissa qu'une fille (
7.4. Montfort (
Famille dont était François
de Montfort, sieur de Kerséham, Guillaume de Montfort, seigneur de Crechmillon,
Jeanne, Louis de Montfort, seigneur de Penquer, Jacques de Montfort, seigneur
de
Armes : « écartelé
d'azur et de gueules, à la croix denchée d'argent sur le tout, cantonnée au 1
et 4 d'un cygne au naturel, et au 2 et 3 d'une molette d'argent ».
7.5. Largez (Bretagne) (Morena)
21143. Armes : « d’argent
au lion de sinople armé et lampassé de gueules ». Réformations de 1427
à 1547. Maintenu noble (1670). Seigneur de Kerlan, Lisle, Portzancoz,
Kerbalamen (Pièces originales 1652. Dossiers bleus 383. Potier de Courcy).
7.6. Note sur la forme de la
croix gringolée
Le sceau de Jean de Montfort
(1380) contient un écu d’armes dont on peut styliser la croix gringolée.
Ce symbole a été reproduit avec plusieurs variantes, dont certaines semblent
assez éloignées de l’original : ainsi,
8. Toponymie, antroponymie
8.1. La ville était appelée Monfort
Les armes de la ville
figurent sur l’une des maisons.
8.2. L'ancien surnom de Montfort
8.3. Orderic Vital écrit
parfois « Raoul de Gaël », mais plus généralement « Raoul
de Guader ». Ce nom est encore écrit Wader ou Waher par
d'autres auteurs anciens (Guillaume de Jumièges, Robert Wace ou Gacé). Lappenberg écrit « Rodulfus (ou Radulf) von Guader, von einer Burg,
welche er auffer ber von Montfort in Bretagne befass », et aussi
« Rodulfus de Waiet (Waier ?) ». Les variantes orthographiques ouvrent donc
ici la voie à des possibilités d’erreurs ...
L'histoire de Normandie (ou
« Histoire ecclésiastique de
9. Bibliographie
Alexis
M. G., «
Annales
de Bretagne
Années
1886-1887, 1888, 1889-1890, 1890, 1891, 1892, 1893, 1894, 1895, 1897-1898, 1899,
1900, 1901-1902, 1904-1905, 1904-1905, 1906-1907, 1907-1908, 1917, 1928, 1928,
1934 (page 380), 1935 (page 265), 1936, 1937
Anonyme,
« Coustumes de Bretaigne »
Anonyme,
« Généalogie de la maison de Berthou en Bretagne »
Anonyme,
« Le livere de reis de Brittanie, Le livere de reis de Engleterre »
Anonyme,
« Le livre des faits de Duguesclin »
Argentré
Bertrand d' -, « Advis sur les coutumes de Bretagne »
Barrié René et Marcon Gaby,
« Le château de Montfort sur Meu », Montfort, 1989
Baud Pierre le -
(xxxx-1505), « Cronicques et Ystoires des
Bretons » (4 volumes), Editions Alliot, Paris, 1638
Carte
de Bretagne, généalogies, etc
Baud
Pierre le - (xxxx-1505), « Cronicques et Ystoires des Bretons »,
publiées d'après la première rédaction inédite, avec des éclaircissements, des
observations et des notes (4 tomes), par le vicomte Charles de
Berville Guillaume François Guyard de -, « Histoire de Bertrand du Guesclin, comte de Longueville, connétable de France » (tome 2), Chez Belin, Paris, 1807
Black Charles Bertram, « North
France, Belgium, Lorraine et Alsace »
Blanchard René, « Lettres et
mandements de Jean V, duc de Bretagne, avec notes et introduction » (6 tomes), Société des bibliophiles bretons, Nantes, 1889-1895
Tomes
1 (1402-1406), 2 (1407-1419), 3 (1420-1431), 4 (1431-1440), 5 (1441-1442), 6
(1441-1442)
Contient plusieurs de documents
sur Montfort (Bretagne et Yvelines), notamment le changement du nom et des
armes de Jean de Montfort, qui devient Guy XII (ou XIII) de Laval (après avoir
reçu la seigneurie de Laval par mariage avec une
dame de Laval), acte de mariage de Charles de Montfort (Ille et Vilaines) avec
Isabelle (Isabeau) de Bretagne, fille du duc, etc
Blanchard Guillaume (maître -, xxxx-1724),
« Table chronologique contenant un recueil en abrégé des ordonnances,
édits, déclarations et lettres patentes des rois de France, qui concernent
En
particulier :
Bretagne
(page 6) : « Lettres patentes portant érection du duché de Bretagne
en pairie, en faveur de Jean II du nom, duc de Bretagne, comte de Richemont et
de Montfort » (Courtrai, septembre 1297) (Philippe IV)
Montfort
(page 17) : « déclaration touchant les appellations du comte de
Montfort » (Bois de Vincennes, 27 juillet 1375) (Charles V)
Laval (page
27) : « Lettres patentes portant érection de la terre de Laval en
comté en faveur de Gui de Montfort, XIVème du nom, seigneur de Laval »
(Reims, au sacre du roi, 17 juillet 1429) (Charles VII)
Montfort
(page 36) : « déclaration portant que le comté de Montfort ressortira
sans moyen au Parlement de Paris » (Paris, 11 octobre 1465) (Louis XI)
Laval (page
271) : « déclaration sur la réduction de la ville de Laval à
l’obéissance du roi » (St Germain en Laye, 8 mai 1594) (Henri IV)
Montfort le
Rotrou (page 338) : « lettres patentes portant érection de la terre
de Montfort le Rotrou en marquisat » (Tours, février 1616) (Louis XIII)
Montfort le
Rotrou (page 510) : « lettres patentes portant relief de surannation
pour l’enregistrement de celles de février 1616 par lesquelles la terre de
Montfort le Rotrou est érigée en marquisat » (Fontainebleau, 10 août 1661,
reg. le 7 juillet 1662) (Louis XIV)
Borderie
Arthur le Moyne de la -, « Cartulaire de Landevenec (4xx-1xxx) », s.l., s.n., circa 1899
Extrait des Annales de Bretagne,
tome IV, 1899
Borderie
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inédites des XIème et XIème siècles », Imprimerie Vincent Forest et Emile
Grimaud, Nantes, 1887
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Arthur le Moyne de la - (1827-1901), « Ancienne charte française des Archives
de
Borderie
Arthur le Moyne de la - (1827-1901), « Chartes inédites de Bertrand du
Guesclin », Plihon et Hervé, Rennes, 1889
Borderie
Arthur le Moyne de la - (1827-1901), « Chronique
de Bretagne de Jean de Saint-Paul (143.?-1476),
chambellan du duc François II », Société des bibliophiles
bretons, Nantes,1881
Borderie
Arthur le Moyne de la - (1827-1901), « La chronique de Nantes, Edition
Merlet », Imprimerie de Oberthür, Rennes, 1897
Borderie Arthur le
Moyne de la - (1827-1901), « Compte
des dépenses de Françoise d'Amboise, duchesse de Bretagne, en 1456 », E.
Lafolye, Vannes, 1889
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Arthur le Moyne de la - (1827-1901), « Miracles de St Magloire et fondation du
monastère de Léon », Plihon et Hervé, Rennes, 1891
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Arthur le Moyne de la - (1827-1901), « Inventaire du mobilier de Jeanne
Borderie Arthur le Moyne de la - (1827-1901), « Inventaire analytique des titres des prieurés de Marmoutier situés dans
l'évêché de Nantes », Imprimerie
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1514 », Caillère Libraire Editeur, Rennes, 1886
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« Recueil des historiens des croisades », Académie royale des
Inscriptions et des Belles lettre, Imprimerie royale, Paris, 1844, 1859
Breton Guy, « Histoires d'amour de l'histoire de
France : les amours qui ont fait l'histoire », Presses Pocket, Editions Noir et
Blanc, Paris, 1966
Notamment : Anne de Bretagne, Bertrade de
Montfort
Breton Yves, « La
famille de Montfort-Gaël », notes dactylographiées pour une conférence
donnée à l'Ecomusée, 1986
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Henri Raison du -, « Le pays de Léon » (2 volumes)
Coiffier-Demoret
Henri Louis de -, « Histoire du Bourbonnais et des Bourbons qui l'ont
possédé » (2 volumes), Chez L.G. Michaud, Paris, 1816
Mentionne
Jean Jacques Daubeil, né à Moulins, abbé de St Nicolas de Montfort, puis évêque
d’Orange (1674), retiré à la fin de sa vie à Moulins, où il mourut (1720) (tome
2, page 320)
Collectif,
« Arrêté des officiers municipaux de Montfort du 21 novembre 1788 », s.l., s.d.
Collectif, « The modern part of an
Universal History, from the earliest accounts to the present time. Compiled
from original authors by the authors of The
ancient part », volume 39,
Collection Les documents de
France, « Ille et Vilaine, Aspects géographiques, historiques,
touristiques, etc », Société Nouvelle des Editions Alépée, Paris, 1959
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diocésaine d’architecture et d’archéologie (Quimper et Léon), «
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Courson Amédée Guillotin de
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l'Art, Université de Haute Bretagne, Section d'Histoire de l'Art, décembre 1987
Dupont
Etienne, « Répertoire analytique de chartes intéressant
Cf
page 187
Dupont
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Normands » (pages 117-162)
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Montfort, « Notices et documents divers »
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Bretagne », Plihon et Hervé, Rennes, années 1886 à 1902
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duché de Bretagne au domaine du roi de France (1485 ou 1486) », s.i., s.n., 1884 (?)
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Keats-Rohan Katherine,
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Gaël », in Glanes en Pays Pourpré, La revue culturelle du Pays de
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Monvoisin Bertrand,
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de Bretagne en Orient », in Glanes en Pays Pourpré, La revue culturelle du
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1744
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itinéraire de Bretagne »
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(de Nantes) (père -), « Anciennes réformations de la noblesse de Bretagne.
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Extrait
de
Revue
de Bretagne et Vendée, « Bulletin »
Années
1857 à 1912
Revue
des Provinces de l'Ouest (Bretagne et Poitou), « Bulletin »
Année
1854, 1856
Revue
historique de l'Ouest
Années
1885 à 1999
Roujoux Prudence Guillaume
de -, « Histoire des rois & des ducs de Bretagnes » (tome 3), Librairie
Dufey, Paris, 1829
Rosenzweig Louis (1830-1884), « Cartulaire général du Morbihan. Recueil de documents
authentiques pour servir à l'histoire des pays qui forment ce
département », Lafolye,Vannes, 1895
Rosenzweig Louis (1830-1884), « Dictionnaire
topographique du département du Morbihan, comprenant les noms de lieu anciens
et modernes », Imprimerie Impériale, Paris, 1870
Sébillot
Paul, « Légendes de Haute Bretagne » (2 volumes), 1899
Sébillot
Paul, « Petite légende dorée de Haute Bretagne », 1897
Cf
page 121
Sébillot
Paul, « Traditions et superstitions de
Sée
Henri (1864-1936), « Etude sur les classes rurales en Bretagne au Moyen
Age »
Société
de Bretagne, « Bulletin »
Années
1926, 1928
Société
de Nantes et du Pays nantais
Société
de Nantes et de
Années
1866, 1877, 1922, 1925, 1933, 1859, 1862 (70-79), 1863 (124-156), 1873
(195-236), 1874 (185-210, 248-310), 1876 (174-198), 1879 (256-266), 1885
(120-142), 1886 (51-141)
Société
de St Malo, « Bulletin »
Société
des antiquaires de L'Ouest, « Bulletin »
Notamment
années 1838, 1851, 1865, 1879, 1889, 1892, 1910, 1913, 1921, 1927
Société
des Bibliophiles bretons, « Bulletin »
Années
1865 à 1914, 1878 (sur l'imprimerie en Bretagne)
Société
des Côtes du Nord, « Bulletin »
Société
d'Ille et Vilaine, « Bulletin »
Années
1862 à 1925, 1928-1929 (Montfort), 1930
Société
du Finistère, « Bulletin »
Année
1921
St
Paul J. de -, « Chronique de Bretagne »
Suchier Hermann, «
Oeuvres
poétiques de Philippe de Rémi, sire de Beaumanoir »
(2 tomes),
Paris, Firmin Didot, 1884-1885
Beaumanoir
commanda les chevaliers bretons au combat des Trente (26 mars 1351), qui eut
lieu entre Josselin et Ploërmel. Ce combat est une phase importante de la
guerre de succession au duché de Bretagne opposant Charles de Blois-Châtillon à
Jean de Montfort. Il opposa 30 chevaliers bretons soutenant Blois, à 30
chevaliers anglais soutenant Montfort et qui furent défaits.
Torre Michel de la -,
« Guide de l'art et de la nature (35 - Ille et Vilaine) », Editions
Nathan, 1985
Tours
xxxx, « Vingt jours en Bretagne »
Tuetey
Alexandre, « Journal de Nicolas de Baye, greffier du Parlement de Paris
(1400-1417) » (2 volumes), Librairie Renouard, Paris, 1885-1888
Volume
1 : la court (le conseil du roi) fixe le montant des dépenses de deux
commis envoyés pour « veoir l’estat du gouvernement de la conté de
Montfort » (lequel ?) ; divers faits et gestes (itinéraire) de
Jean V de Montfort, duc de Bretagne (pages 209 et suivantes, 315 et suivantes),
dont le règlement d’un grave litige avec Olivier de Blois-Penthièvre. Volume
2 : procès entre Jeanne de Laval, veuve de Jean de Montfort (sur Meu, en
Bretagne) et Jeanne de Châtillon, sa mère (page 278) ; affaires
judiciaires concernant le duc de Bretagne, Jean V de Montfort, et son frère
(pages 298-299)
Varende Jean de la -,
« Guillaume, le Bâtard Conquérant », Flammarion, 1946
Vaux
Ludovic de - (baron -), « Légende de Montfort
Villeneuve Aurélien Marie de
Courson de la -, « Cartulaire de l'abbaye de Redon en Bretagne (832-1124)
» (abbaye St Sauveur de Redon), Collection des documents inédits sur l'histoire
de France, Première série, Histoire politique, Imprimerie impériale, Paris,
1863
Vital Orderic,
« Histoire ecclesiastique », 13 tomes (édités entre 1838 et 1855)
Ouvrage très documenté sur
l’histoire des Normands, rédigé au début du XIIème. Cet historien
français (Attingham, Angleterre, 1075 - † après 1143) entra jeune à l’abbaye
d’Ouche ou de St Evroul, au diocèse de Lisieux.
Sites Internet
http://www.chd.univ-rennes1.fr/Icono/sceaux/DoMorice/DoMoriceSceaux.htm
Le Centre de Recherches en
Histoire de l’Université Rennes I fournit une riche iconographie de sceaux
bretons d'après dom Morice, notamment, ceux des ducs de Bretagne Alain Fergent,
François Ier et François II, Jean Ier, Jean II, Jean IV,
Jean V, Pierre Ier et Pierre II, d'Alix et Anne, duchesses de Bretagne,
de Yolande, duchesse de Bretagne et reine d'Ecosse, d'Avaugour, de Dreux, du
Guesclin, de Laval, de Montfort en Bretagne - avec cependant un doute sur le
sceau d'Amauri de Montfort de 1215, qui doit être relatif plutôt à Montfort
l'Amaury, quoique les armes figurées sur le sceau paraissent insolites, ainsi
que la date de 1215. On remarquera sur ces 3 sceaux 2 graphies en
« Monfort ».
http://www.infobretagne.com/montfort-sur-meu.htm (informations sur le bâti
et l'histoire)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_de_Laval_(1385-1466) (description du transfert
du nom et des armes de Montfort dans la maison de Laval)
http://www.broceliande-tourisme.info/
http://www.bretagne.com/fr/tourisme/visiter/monuments_et_musees/ille_et_vilaine/
http://www.montfort-sur-meu.com/sortirvisite.php
http://www.carphaz.com/album_monuments/pages/les_eveques.htm (évêques de St Malo)
http://www.culture.fr/PublicItems/evenements/24
Plans de 1715 de la ville et
du château :