Montfort l'Amaury

(20 / 04 / 2012)

 

6. Sigillographie

 

6.1. Armes et sceaux

 

Au Moyen Age, le chef de famille portait traditionnellement à la fois le nom et les armes. Du vivant de leur père, les enfants devaient introduire une brisure, ou un lambel, dans les armes paternelles et pouvaient faire usage des armes ainsi modifiées. Un tel lambel se constate ainsi dans les armes des aînés de la famille de Montfort, qui chargèrent un lambel en chef des armes de leur maison.

 

Lorsque le chef de famille n'avait pas de descendant en ligne agnatique, il pouvait transmettre ses armes à son gendre ou à l'un de ses parents les plus proches. Sinon, les armoiries marquaient la fin de la lignée masculine. Ainsi, Jean Ier de Montfort eut une fille unique, Béatrix, qui n'a pas fait usage du lion rampant dans ses armoiries mais a repris celles de son mari, Robert IV de Dreux, qui comportent un échiquier. Puis le comté de Montfort prit l'hermine bretonne, après que Yolande de Dreux, fille de Béatrix et de Robert, ait épousé Artus II, duc de Bretagne.

 

6.1.1. Cri de guerre des comtes de Hainaut : « Hainaut le noble ! ».

 

6.1.2. Armes de la maison de Montfort

 

Un certain nombre d’armes peuvent être analysées en divers lieux : Archives nationales (répertoires décrivant de nombreux sceaux, dont ceux recensés par Douët d'Arcq), archives privées, vitraux d’établissements religieux (cathédrale de Chartres abbayes, prieurés, églises), salle des croisades de Versailles (avec des erreurs), ainsi que les différentes descriptions d’armes, anciennes ou plus modernes, nationales ou régionales : Cange, Chesnaye-Desbois, Chesne, Courcelles, Corson pour la Bretagne, Demay, Foras pour la Savoie, Gelre, Guibours, Guigard, Hauterive, Hozier, Lalaing, Lontière, Messelière, Navarre, Woëlmont, etc) (cf bibliographie).

 

Celles de Montfort peuvent principalement être étudiées sur les sceaux émis ainsi que sur les vitraux de la cathédrale de Chartres.

 

* Planche de sceaux principaux de la première maison de Montfort l’Amaury.

 

Les armes d'un certain nombre de chevaliers qui se croisèrent au Moyen Age figurent dans la salle des Croisades du palais de Versailles (au rez-de-chaussée). On peut notamment y relever celles de Simon IV (appelé Simon III) et Amaury VI de Montfort l'Amaury (Ile de France), de Robert de Montfort sur Risle (Normandie), de Pierre de Dreux (Bretagne), de Pierre de Courtenay (Bourgogne), etc (cf inventaire donné par Gavard).

 

Les armes anciennes de Montfort se lisaient « parti émanché de gueules et d'argent, de deux pièces et deux demies » (d'après les sceaux, les contre-sceaux et les vitraux de Chartres). Elles figuraient sur la bannière « barlongue » (de « bis longus » = 2 fois plus longue que large) de la maison de Montfort. On peut supposer que ce motif stylise, par exemple, des dents de lion blanches avec une gueule rouge.

 

Les armes qui se décrivent « de gueules au lion d'argent » apparurent ensuite. La bannière barlongue semble ainsi avoir été remplacée par une bannière à lambeaux « de gueules au lion d'argent rampant ». Ces changements ne semblent pas s’expliquer avec évidence (Léchauguette).

 

On peut, de façon aussi authentique que possible, décrire les armes de la première maison de Montfort comme suit ;

 

(a) les sceaux anciens (Archives nationales) portaient des armes que l’on peut seulement lire : « de ... au lion (rampant) de ..., la queue fourchée (vers l'extérieur du dos) ». Les couleurs n’y figurent pas (la cire étant généralement brune, jaunâtre ou verdâtre) ;

 

(b) les vitraux de Chartres confirment cette description (la queue est fourchée sans direction précise) mais indiquent en outre des couleurs : champ de gueules, lion d'argent. Cependant, la couleur argent a pu être d'or : d’une part, les petites roses de Chartres sont situées très en hauteur, donc exposées aux intempéries et les couleurs en ont pu avoir été altérées au cours des siècles (depuis le XIIIème !) (le blanc et le jaune étant des couleurs claires) ; d’autre part, des dégradations ont pu se produire (guerres, incendies, Révolution), entrainant des réparations dont les couleurs n’ont pas nécessairement été conformes au modèle original ;

 

(c) par ailleurs, au Royaume Uni, des documents anciens décrivent les armes de Simon V de Montfort, comte de Leicester, tantôt « de gueules au lion de sable, la queue fourchée vers le dos » (Madicott), tantôt « de gueules au lion de ... », comme sur les sceaux (clock tower à Leicester, 1861). Mais une brisure est possible.

 

Les armes de cette famille ont aussi fait l'objet d'erreurs. Ainsi, celles de Simon IV de Montfort, croisé en 1202, qui figurent dans la salle des Croisades sont, non seulement attribuées à Simon III, mais, de plus, sont quasiment celles de la maison de Luxembourg (« de gueules au lion d'argent, la queue fourchée, nouée et passée en sautoir »). Cette représentation (début XIXème), qui a été décrite par Gavard, est donc erronée : le sautoir se rattache aux maisons de Luxembourg ou de Bohême (dont le lion est, en outre, couronné, armé et lampassé d'or). Il n'apparait ni dans les sceaux, ni sur les vitraux reliés à Montfort.

 

La devise de Simon IV de Montfort était : « viens ça, je te la challenge » (expression de défi).

 

Amauri et Simon de Montfort, représentés sur les vitraux de Chartres (infra), auraient été les donateurs de ces vitraux, si l'on suppose ces vitraux vraiment contemporains. Sur ceux-ci, tous deux portent la bannière barlongue et les armoiries d'écu au lion. Les couleurs représentées sur les vitraux (émail de gueules et métal d'argent) sont celles généralement attribuées à la famille de Montfort l'Amaury. Mais des restaurations successives ou le vieillissement des matériaux, ont pu, on l’a vu, au cours du temps, avoir altéré ces couleurs : par exemple, le jaune (métal or) du verre peut s'altérer en un blanc plus ou moins franc (métal argent).

 

Cette représentation en verres colorés est la seule à informer sur les couleurs et émaux. Les armes se lisent donc finalement : « de gueules au lion d'argent (d'or) à la queue fourchée ». On peut donc admettre que les armoiries d'écu portent un lion d'argent rampant la queue fourchue sur fond de gueules.

 

6.1.3. Armes de la Maison de Bretagne : « d'hermine plain (pleine) ». Devise d'Anne de Bretagne : « amavi » (j'ai aimé). Cri de guerre des ducs de Bretagne : « Malo au riche duc ! » (expression de soumission).

 

6.1.4. Armes de la Maison de Luynes-Chevreuse

 

6.1.5 Armes de la Maison de Foix

 

6.2. Sur l'origine des armes de la première maison de Montfort

 

Les armes de la maison de Montfort seraient dérivées de celle de la maison de Hainaut « écartelé aux 4 lions rampants », ou de celle de Flandres « au lion rampant la queue fourchue », familles qui seraient ascendantes des seigneurs de Montfort par le mariage au Xème de Guillaume de Hainaut et d'une dame de Nogent, fille de Hugues de Beauvais, administrateur de l'Iveline et précepteur du jeune roi Robert. Mais ceci ne constitue pas une preuve absolue, car les armes de la maison de Montfort n'apparaissent qu'à la fin du XIIème.

 

Les vitraux de Chartres montrent à la fois la bannière barlongue « émanchée de gueules et d'argent » et l'écu aux armes habituelles « de gueules au lion d'argent la queue fourchue ». Au Moyen Age, la bannière a précédé l'armoirie d'écu, jusqu'alors inexistante. Il est assez fréquent que l'écu reproduise les armes primitives de la famille et qu'il « était ordinairement de la couleur de la bannière primitive » (Anquetil).

 

Cette bannière émanchée, premier emblème des Montfort, précéda le lion rampant (cf sceaux). Une seconde bannière, celle de Gui de Montfort, seigneur de Bréthencourt, succèda à la précédente : elle portait, cette fois, un lion rampant d'argent sur fond de gueules. Entre 1223, où Gui utilisait le sceau à la bannière émanchée, et 1226, où il utilisait le sceau au lion d'argent, un événement s’est peut-être produit. Il a peut-être simplement repris les armes de son frère, Simon IV, décédé en 1218. Celui-ci introduisit en effet pour la première fois (sceau de 1195) le lion rampant dans les armes de la maison de Montfort. Cependant, le lion apparaît très souvent dans l'art héraldique. Les hypothèses suivantes ont été avancées :

 

(i) le lion à queue fourchue figurait dans les armes de Richilde de Hainaut, première épouse d'Amaury III de Montfort. Mais à cette époque (fin XIème) les armoiries étaient encore peu usitées, et la maison de Montfort aurait fait figure de précurseur. De plus, aucune preuve matérielle ne vient confirmer l'usage du lion. Ainsi, Simon III, fils d'Amaury III, qui aurait dû utiliser les armes de son père, ne fit pas figurer le lion dans ses sceaux. C'est aussi vrai de la seconde femme d'Amaury III, Agnès de Garlande, dont les armes portaient un « lion d'or à deux fasces de gueules ».

 

(ii) Simon IV, revenant de de son séjour en Terre Sainte, aurait ramené l'image du lion, alors inconnu en Occident, comme symbole de courage, de force, de générosité, etc. Mais ce symbole figure déjà dans le sceau de 1195, alors que Simon ne se croisa qu'en 1202-1204 (quatrième croisade). Sauf à supposer que l'un de ses ancêtres se soit croisé au cours de l'une des 3 croisades précédentes et qu'il ait agit de même.

 

(iii) Simon IV a épousé Alix (circa 1190, donc avant le sceau de 1195). Selon certains, Alix, qui aurait été fille de Laurence de Hainaut, aurait pu accoler, suivant la coutume de son pays, le lion de Hainaut, aux couleurs d'argent et de gueules, avec les armes de son époux. Mais d’autres (Rhein) pensent qu’Alix n’était pas une Hainaut, mais une Montmorency. Cette thèse, plus crédible, ne résoud cependant pas le problème puisque les Montmorency portaient une « croix cantonnée d'alérions ».

 

6.3. Les sceaux de la maison de Montfort

(quelques sceaux sont seulement connus par des dessins reproduits dans un fascicule publié par l’abbé Léchauguette de St Arnoult).

 

Beaucoup de ces sceaux ne sont pas répertoriés dans les inventaires des Archives Nationales (cf Douët d’Arcq). Il n'en existe donc pas de moulage ou de reproduction matérielle. Ceci est le cas des sceaux de Guillaume de Montfort, évêque de Paris, de Bertrade de Montfort, reine de France ou de Laure de Montfort, comtesse de Ponthieu.

 

Le modèle de sceau le plus répandu est de type équestre. Le type gruyer est plus restreint et semble avoir été peu porté. Le sceau armorié a été aussi utilisé : cas de Philippe II, seigneur de Bréthencourt, d'Amaury V, comte de Gloucester, de Pierre et de Simon de Montfort, fils du comte de Leicester, Simon V de Montfort. Un seul sceau à portrait existe : le second sceau de Pierre de Montfort (daté de 1263). Malheureusement, l'abbé Léchauguette décrit par erreur le sceau de Pierre de Montfort sur Risle (cf 27 - Eure).

 

Les sceaux des dames de Montfort sont classiques : personnages représentés debout, de face, avec un long vêtement : cas de Bertrade, de Béatrix, d'Agnès et de Laure de Montfort. Enfin, certaines rameaux se sont fondus, par voie féminine, dans d’autres familles qui sont rapidement décrites ici.

 

6.3.1. Branche de Montfort

 

6.3.1.1. Guillaume de Montfort (fils de Simon Ier de Montfort et d'Agnès d'Evreux), élu évêque de Paris en 1092 (sceau de 1097). C'est le plus ancien sceau (connu) de la maison de Montfort l'Amaury. L'évêque est assis, sans mitre, cheveux courts, sa crosse à la main droite, un livre dans la main gauche, posé sur la poitrine (ce sceau ne figure pas aux Archives Nationales). Légende : « GUILLELMVS. DEI. GRATIA. PARISIEN. EPISC. » (Guillaume, par la grâce de Dieu évêque de Paris).

 

6.3.1.2. Bertrade de Montfort. Contrairement à Anquetil, qui prétendait qu'elle ne fut pas reine de France, le sceau de 1115 en est une preuve : cire blanche (80 mm de haut, 48 de large), représentant Bertrade, assez mince, vêtue d'une robe longue tombant à ses pieds et à larges manches, portant couronne à 3 fleurons, une fleur à la main droite, un oiseau à la main gauche (ce sceau ne figure pas non plus aux Archives Nationales). Légende : « SIGILLVM : BERTRADE : DEI : GRATIA : FRANCORUM : REGINE. » (sceau de Bertrade, par la grâce de Dieu reine de France).

 

6.3.1.3. Simon III de Montfort. Premier seigneur dont les sceaux sont aux Archives Nationales (A.N. n° 902). Ces sceaux sont de dimensions importantes : 90 mm de diamètre. Le premier, très mutilé, représente Simon galopant à gauche, protégé par un bouclier et tenant une lance, une fleur de lys sous le cheval. Légende (restituée) : « SIGILLVM. SIMONIS COMITIS. EBROICARVM. » (sceau de Simon, comte d'Evreux). Sur un autre sceau, qui servait aussi de contre-sceau, Simon se nomme comte de Montfort : Simon galope à droite, tête nue, vêtu d'une longue tunique à manches courtes et sonnant de la trompe de chasse (A.N. n° 902 bis). Légende (restituée) : « SIGILLVM : SIMONIS : COMITIS : MONTE FORTI. » (sceau de Simon, comte de Montfort).

 

6.3.1.4. Mahaut de Champagne fut lapremière femme de Simon III. Morte avant 1168, parente des comtes de Champagne elle devint, par son mariage, comtesse de Montfort et d'Evreux. Son sceau en amande (75 mm x 54 mm) est en mauvais état (haut manquant). Elle est représentée debout, de face, vêtue d'une longue robe à manches amples et pendantes, semblant tenir une fleur (de lys ?) dans chaque main (A.N. n° 901). Légende (à demi effacée) : « SIGILLVM. MATHELDIS. COM(ITISSE). EBROICARVM. » (sceau de Mahaut ou Mathilde, comtesse d'Evreux).

 

6.3.1.5. Amicie de Leicester (seconde femme de Simon III). Son premier sceau (1195) est en mauvais état. Une copie le représente comme sceau en amande : la dame est debout, portant un rameau. Legende : « SIGILLVM - AMICIE - DOMINE - MONTISFORTIS. » (sceau d'Amicie, dame de Montfort). Son second sceau (1206) est de type ogival, de 80 mm de haut. Amicie y est représentée en longue mante, coiffée d'une toque carrée à mentonnière, la main droite tenant une fleur, la gauche l'agrafe de la mante ; derrière elle, une colonnette supporte une arcade doublement trilobée ; au-devant, une plante grimpante soutient un écu au lion rampant. Légende : « SIGILL-AMICIE- : COMITISSE. LEI CESTRIE. E. MONTIS FORTIS. » (sceau d'Amicie, comtesse de Leicester et de Montfort). Ces 2 sceaux ne sont pas aux Archives Nationales.

 

6.3.1.6. Simon IV de Montfort (deuxième fils de Simon III et d'Amicie de Leicester). Son premier sceau, qui a dû lui servir du vivant de son père, le représente à cheval, en tenue non militaire (chasse ?), galopant et sonnant de la trompe, un chien courant sous le cheval (ce sceau ne figure pas aux Archives Nationales). Légende : « SIGILLVM. SIMONIS. DOMINI. RUPE. FORTIS. » (sceau de Simon, seigneur de Rochefort). A la mort de son père, Simon fit usage d'un nouveau sceau (1195 et 1196), de 60 ou 65 mm de diamètre. Simon y galope à droite, casqué et couvert d'un bouclier au lion rampant (c'est le premier sceau connu dans lequel le lion apparaît dans les armes de la maison de Montfort), 2 lévriers passent sous le cheval et une plante derrière lui. Légende : « SIGILLVM. SIMONIS. DE. MONTEFORTI ».

 

Sceau équestre (contourné) (n° D707) de 60 mm (appendu à une charte de 1195) : le comte à cheval, armé et sonnant du cor. Sur son bouclier, qui le couvre presque en entier, le lion de Montfort. Dans le champ, des arbres et 2 chiens. Ce premier sceau connu, de faible relief, est mal dessiné (les jambes du cavalier et du cheval semblent trop courtes, alors que le cou d'un chien est démesuré, le premier et le troisième S de la légende sont inversés).

 

Ce sceau a dû déplaire à son titulaire qui en fit faire un autre (1211) (A. N. n° 708). Sceau rond de 75 mm de diamètre. Simon galopant à gauche, tête nue et sans armes, sonnant de la trompe (ou du cor) et vêtu d'une longue tunique (costume de chasse). Dans le champ, un arbre et deux chiens passant sous le cheval. Contre sceau (A. N. n° 708 bis) : écu au lion rampant contourné, la queue fourchée. Légende : « SIGILL : SIMONIS : DE : MONTEFORTI » (sceau de Simon de Montfort). Ce sceau a aussi été parfois attribué à sont fils, Simon V, comte de Leicester (cf analyse dans le BM de 1890).

 

Lorsque Philippe Auguste lui donna le titre de comte de Toulouse (Simon ne s'est pas adjugé lui-même ce titre), Simon se fit graver un sceau de majesté (1213) (A.N. n° D 747) du type des anciens comtes de Toulouse. Il n'en reste qu'un faible fragment de sceau rond de type assis Dans le champ du sceau, on remarque la croix pattée et, sur le côté droite de la poitrine, une croix brodée (signe que portaient les croisés en Albigeois). La légende a quasiment disparu : reste « CARJASS » (CARCASSONNE, dont il était devenu vicomte).

 

C’est en le rapprochant du sceau d'Amauri VI, son fils, que l'on peut se figurer qu'il est représenté assis, tête nue, une large épée en travers des genoux (simulation du sceau).

 

Une clef de voute sigillée, représentant ce personnage pendait jadis dans l'église abbatiale St Sauveur d'Evreux.

 

6.3.1.7. Alix de Montmorency, épouse de Simon IV. Un sceau apposé à un acte de 1220 la représente debout, en mante, portant coiffure carrée, des plantes grimpant dans le champ du sceau qui contient en bas deux chiens de chasse. De la légende ne subsiste que le nom de Montfort.

 

6.3.1.8. Amaury VI de Montfort, fils aîné de Simon IV et d'Alix de Montmorency. Du vivant de son père, il avait un sceau armorial de 72 mm de diamètre portant l'écu au lion rampant. De la légende ne subsiste que le mot « SIGILLVM ». Comte de Toulouse à la mort de son père, il utilisa un sceau identique, mais sa légende est manquante (A. N. n° 748) : fragment de sceau rond de type majesté.

 

Il possédait aussi un sceau équestre (1221 ou 1222), qui devait servir aux seuls actes relatifs à la seigneurie de Montfort. Ses sceau et contre-sceau de connétable sont les suivants.

 

Sceau de 1230 (A.N. n° D 711 et bis) : sceau rond de 80 mm. Sceau équestre aux armes de Montfort (lion). Contre sceau : un lion rampant contourné, à la queue fourchée (détail de la queue fourchée, dont les 2 branches sont tournées vers l’arrière).

 

Sceau de 1234 (A.N. n° D 712 et bis) : fragment de sceau rond de 80 mm. Sceau équestre aux armes de Montfort. Contre sceau : une bannière à un émanché en pal de 3 pièces, accostée de deux fleurs de lys.

 

Lorsqu'il céda ses droits sur le Languedoc au roi de France (1223), il ne pouvait plus utiliser le sceau de comte de Toulouse et se fit graver un sceau de 85 mm de diamètre, consacrant son nouveau titre de comte de Montfort. Le comte galope à droite, l'épée à la main, casqué et protégé d'un bouclier au lion. Deux autres lions figurent sur le carapaçon du cheval (A. N. n° 710). Légende : « SIGILL : AMALRICI : COMITIS : MONTIS : FORTIS. » (Sceau d'Amaury, comte de Montfort). Sur ce secau, la fourche de la queue est aussi dirigée vers l’arrière.

 

Amaury reçut (1230) la charge de connétable de France que possédait son oncle, Mathieu de Montmorency. A cette occasion, il fit graver un cinquième sceau, semblable au précédent mais de meilleure facture (dessin plus fin et mieux proportionné). Légende : « AM(ALRICI) COMITIS MONTIS FORTIS FRANCIE CONSTABVLARIVS. » (Amaury, comte de Montfort, connétable de France). Il employa ensuite (1234) un sixième sceau (raison inconnue), très semblable aux précédents, dont la légende est : « AMALRIC : COMES : MONTIS FORTIS : FRANCIE CONSTABVLARIVS ».

 

6.3.1.9 Gui de Montfort, autre fils de Simon IV. Sceau et contre sceau de 1226 (A.N. D709 et bis) : fragment de sceau équestre rond de 75 mm. Contre sceau : un lion à queue fourchée, un lambel brochant.

 

Sur ce sceau, le lion est à queue (simplement) fourchue (détail du lion) : la fourche de gauche, la plus élevée, est orientée vers le dos, tandis que la fourche de droite est orientée vers l’arrière.

 

6.3.1.10. Jean Ier de Montfort, fils unique du connétable Amaury. Son seul sceau (mai 1247) le représente en cavalier, galopant à gauche, l'épée au poing, protégé par un bouclier au lion et par un heaume plat. Deux autres lions figurent sur le carapaçon du cheval (sceau rond de 78 mm, A. N. n° 713 et bis). Légende : « + IOHIS : COMITIS : MONTIS : FORTIS. » (Jean, comte de Montfort). Sceau équestre, aux armes de Montfort tournées à gauche. Contre sceau : une bannière à un émanché en pal de trois pièces, accostée de 2 lions rampants à la queue fourchue, tounés à gauche.

 

Le sceau comporte donc un lion en 5 endroits : 1 sur l’écu, 2 sur le carapaçon et 2 sur le contre sceau. Tous sont ainsi à queue fourchée, disposée comme celle de Gui (supra).

 

6.3.1.11. Jeanne de Châteaudun, femme de Jean Ier. Son sceau est grand (65 mm sur 50), de cire verte, de forme ogivale. La comtesse est représentée debout, vêtue une mante doublée d'hermine, tenant à la main droite une fleur de lys et portant sa main gauche sur l'agraphe de la mante (A. N. n° 3036). Légende : « IOHANNE DE CASTRIDVNO COMITISSE MONTIS FORTIS. » (Jeanne de Châteaudun, comtesse de Montfort).

 

* plans de Châteaudun (A, B) d’après l’Atlas de Trudaine (1745-1780) (source : RCHIMED (Archives de France, F/14/’8492, planches 17et 18).

 

* Château de Châteaudun et sa tourelle d’escalier dans la cour intérieure (source : ministère de la Culture).

 

Cette tourelle peut, comme d’autres du même type, être comparée à celle d’Anne de Bretagne, à Montfort l’Amaury.

 

6.3.2. Branche de Dreux

 

6.3.2.1. Robert IV de Dreux, époux de Béatrice. Sceau (1268) rond de 80 mm de diamètre. Robert galope à droite, l'épée haute, protégé d'un bouclier à l'échiquier de Dreux, lequel figure aussi sur le carapaçon du cheval. La legendre lui attribue les titres de comte de Dreux, Montfort et St Valéry. Légende : « ROBERTI. COMITIS. DROCAR. E. MONTISFORTIS. DNI. SCI. WALERICI. » (Robert, comte de Dreux et de Montfort, seigneur de St Valéry) (A. N. n° 730).

 

6.3.2.2. Béatrice de Montfort, fille du comte Jean Ier et de Jeanne de Châteaudun, épouse de Robert IV de Dreux. Sceau en amande de 70 mm sur 44 : Béatrice est debout, avec une coiffure carrée et une mante de vaire, une fleur à la main droite et l'agrafe de la mante à la main gauche. La légende associe à Montfort les noms de Dreux et de St Valéry qu'elle prit à la suite de son mariage avec Robert IV, comte de Dreux. Légende : « BEATRICIS COMITISSE DROCAR ET MOTISFORTIS DNE S. VALERICI. » (Béatrice, comtesse de Dreux et de Montfort, dame de St Valéry) (A. N. n° 731). Contre-sceau de Béatrice.

 

6.3.2.3. Iolande de Dreux, fille de Robert de Dreux et de Béatrice. Elle épousa Alexandre, roi d'Ecosse. Son sceau de reine d'Ecosse (en cire verte, de 70 mm de haut et 55 de large) figure sur un acte de mai 1313. Iolande est représentée debout, vêtue d'une mante vairée et d'une robe ornée du lion d'Ecosse, le tout sur un champ semé de l'échiqueté de Dreux. Ce sceau est très mutilé (le haut et le bas manquent) (A. N. n° 3038). La légende est détruite ; sa transcription serait : « IOLANDIS. DEI. GRATIA. SCOTIE. REGINE. » (Iolande, par la grâce de Dieu reine d'Ecosse). Le contre-sceau est aussi mutilé et porte le lion d'Ecosse.

 

Outre ce sceau, Iolande possédait un autre sceau, propre à la chatellenie de Montfort (acte du 17 avril 1313). Ce sceau (de 48 mm de diamètre) contient un écu enferré dans une rosace à huit lobes et bordé d'hermine. Le lobe supérieur contient une fleur de lys, ceux de côté contiennent des trèfles. L'écu est parti au 1 en échiqueté (de Dreux) et au 2 à un lion rampant (d'Ecosse). Légende : « S. CASTELANIE. MONTISFORTIS. » (sceau de la chatelaine de Montfort).

 

6.3.2.4. Jean II de Dreux, fils de Robert et de Béatrice, frère de Iolande. Sceau équestre de 80 mm de diamètre, armorié à l'échiqueté de Dreux. Sa légende est très mutilée et ne livre que quelques lettres (A. N. n° 732).

 

6.3.2.5. Robert de Dreux, fils de Jean II. Son premier sceau est identique à celui de son père. Son second sceau est plus petit (55 mm de diamètre) et porte l'écu de Dreux. Légende : « ROBERT. CONTE. DE DREVES. ESCVIER » (Robert, comte de Dreux, chevalier).

 

6.3.3. Branche de Ponthieu - Aumale

 

6.3.3.1. Fernand de Ponthieu, fils du roi de Castille et de Jeanne de Dammartin, comtesse de Ponthieu et d'Aumale. Par son mariage avec Laure de Montfort, fille du connétable Amaury, il devint seigneur d'Epernon. Sceau apposé sur un acte de février 1261 : Fernand galope à droite, l'épée en avant, le bouclier protégeant son torse, coiffé d'un heaume. Les armoiries de Dammartin (celles de sa mère) figurent sur son bouclier et sur le carapaçon du cheval. Légende : « S. FERRANDI. FILII. REGIS. YSPANIE. HEREDIS. PONTIVI. MILITIS. » (sceau de Fernand, fils du roi d'Espagne, xxx de Ponthieu, chevalier).

 

6.3.3.2. Laure de Montfort, épouse de Fernand de Ponthieu. Sceau apposé avec celui de son époux sur un acte de février 1261. Laure est représentée debout, vêtue d'une grande mante, cheveux noués avec un bandeau, tenant une fleur de la main droite et un petit chien sur le bras gauche. A dextre aussi bien qu'à senestre, un écu au lion rampant. Légende : « SIGILL. DOMI(NICI). LORE. DE. MONT. » (sceau de dame Laure de Montfort).

 

6.3.3.3. Jean Ier de Ponthieu, fils de Fernand et de Laure. Sceau apposé sur un document de 1282. Jean est représenté galopant à droite, l'épée au vent, coiffé d'un casque conique, portant un bouclier aux armes des Ponthieu-Aumale (bandé et bordé). Légende : « S. IEHAN : DE : PONTIS : ... AVBEMALLE. » (sceau de Jean de Ponthieu ... Aumale).

 

6.3.3.4. Jeanne de Ponthieu, petite fille de Jean Ier, épouse de Jean VI, comte de Vendôme. Son premier sceau date de 1345 et porte un écu octogonal au lion rampant, brisé d'un écu et bandé à la bordure. Légende : « S. IEHANNE. DE. PONTIEV. » (sceau de Jeanne de Ponthieu). Son second sceau daté de 1372 reste de type armorial : dans un cadre gothique, figure l'écu de Vendôme et de Ponthieu, et dans le champ figurent des animaux et un écusson échiqueté. Légende : « S. IEHANNE. DE. PONTIEV. CONTESSE. DE. » Vendôme (sceau de Jeanne de Ponthieu, comtesse de Vendôme).

 

6.3.4. Branche de Meulan (ville de Meulan, vue par Mérian vers 1656 et autre gravure)

 

6.3.4.1. Galeran II de Meulan, époux d'Agnès de Montfort. Son second sceau, rond et de 60 mm de diamètre, représente Galeran en cavalier galopant vers la droite, revêtu d'une cotte de maille, d'un haubert et d'un casque conique, l'épée brandie et le corps protégé par un long bouclier (A. N. n° 716). Légende : « SIGILLVM : GVALERANNI : COMITIS : MELLENTI. » (sceau de Gualeran, comte de Meulan). Le contre-sceau est grossier et représente un visage coiffé à la façon médiévale.

 

6.3.4.2. Agnès de Montfort, fille d'Amaury III de Montfort. Portait le titre de comtesse de Meulan du fait de son mariage avec Galeran II, comte de Meulan. Le premier sceau d'Agnès de Montfort (ou de Garlande) (1165), ogival et de 65 mm de haut, est très frustre. Agnès est représentée debout, de face, vêtue d'une robe à manches pendantes, tenant un oiseau au poing. La légende a disparu. Son second sceau est aussi de type ogival, de 75 mm de haut et 45 de large. La représentation est la même (A. N. n° 718). Légende : « SIGILLVM. AGNETIS. COMITISSE. MELLETI. » (sceau d'Agnès, comtesse de Meulan).

 

6.3.5. Branche de Bréthencourt et Castres

 

6.3.5.1. Gui de Montfort, fils de Simon IV, prend le titre de seigneur de Bréthencourt (1202). Son sceau de 65 mm le décrit en cavalier galopant à droite, armé, l'épée haute, protégé d'un bouclier au lion brisé d'un lambel. Légende : « SIGILL : GVIDONIS : DE : MONTE : FORTI » (sceau de Gui de Montfort).

 

Il utilise (1223) un sceau de 75 mm reprenant la même figure, sauf l'épée, remplacée par une lance à la bannière émanchée. Fragment de sceau rond de 75 mm (A.N. D709 et bis), de type équestre, le bouclier aux armes (le lion de Montfort). Contre sceau : l’écu au lion brisé d’un lambel (on note que le lion broche sur le lambel). La légende est identique à celle du précédent, sauf le mot « SIGILL : » (remplacé par « SIGILLVM »).

 

Un autre sceau (1226) est quasiment identique, sauf la bannière, remplacée par une bannière au lion rampant, et son exécution est de meilleure qualité.

 

6.3.5.2. Philippe Ier de Bréthencourt - Castres. St Louis inféode à Philippe, fils de Gui, la partie de l'Albigeois située sur la rive gauche du Tarn, créant ainsi l'importante seigneurie de Castres. Philippe porta en outre le titre de seigneur de La Ferté Alais (carte de Cassini) et de Tyr (en Palestine). Seul est connu son sceau de seigneur de Bréthencourt (juillet 1230) : il y galope à gauche, avec lance et bouclier au lion brisé d'un lambel, le carapaçon du cheval portant deux lions brisés. Légende : « SIGILLVM : PHILIPPI : DE : MONTE : FORTI » (sceau de Philippe de Montfort).

 

6.3.5.3. Philippe II de Montfort, seigneur de Bréthencourt et de Castres. Philippe II, fils du précédent, fut seigneur de Bréthencourt, Castres et Lombers, comte de Squillace (au royaume de Naples). Son sceau (milieu du XIIIème), de type armorié (écu chevronné, brisé d'un lambel), doit représenter les armes de sa femme, Jeanne de Lévis (A. N. n° 2909).

 

6.3.5.4. Jean II de Montfort, seigneur de Bréthencourt et de Castres. Jean II, fils du précédent, fut seigneur de Bréthencourt, Castres et comte de Squillace. Son sceau de 1273, dont le diamètre est de 45 mm, est semblable à celui de Philippe Ier, excepté la légende : « S. JOHAN : DE : MONTFORT : CHEVALIER : » (sceau de Jean de Montfort, chevalier) (A. N. n° 2907). Le contre-sceau représente un cavalier sonnant de la trompe.

 

6.3.5.5. Marguerite de Beaumont. Fut l'épouse de Jean. Son sceau (daté de 1290) est ogival, de diamètre égal à 65 mm. Marguerite est représentée debout, en mante vairée, en coiffure d'époque et une fleur à la main, à dextre l'écu au lion rampant, à senestre l'écu de Beaumont sur Oise. Légende : « S. MARGARIT. DE. BELLOMONTE. VXOR. DNI. IOHIS. DE. MOTEFORTI. MILITIS. » (sceau de Marguerite de Beaumont, épouse du seigneur Jean de Montfort, chevalier) (A. N. n° 2908).

 

6.3.6. Branche de Roucy (Roussy)

 

6.3.6.1. Jeanne de Montfort, fille de Béatrix de Montfort et de Robert IV de Dreux, soeur de Iolande, avait épousé Jean IV de Roucy, fils du comte Jean III.

 

6.3.6.2. Jean IV de Roucy. Son sceau de type équestre, dont le diamètre est de 75 mm, figure sur une charte de 1288. Le cavalier galope à droite, coiffé d'un heaume plat, portant bouclier et brandissant l'épée. Sur le bouclier et le carapaçon du cheval figure le lion rampant (A. N. n° 1288). Le contre-sceau est un écu fascé de vair et de diapré, de 6 pièces, au franc canton et au lion.

 

6.4.6.3. Jean V de Roucy, fils de Jean IV et de Jeanne de Monfort. Son sceau de 1320 est de type armorial et représente l'écu au lion rampant, enfermé dans une rosace à huit lobes et une étoile à huit pointes. Légende : « + SEEL. JEN. DE. Roucy. » (sceau de Jean de Roucy) (A. N. n° 1006).

 

6.4.6.4. Béatrix de Roucy, fille de Jean IV et de Jeanne, et soeur de Jean V. Son sceau de 1323 est de type ogival. Béatrix y est représentée de face, debout, avec robe et mante longues, tenant une fleur de la main gauche et l'agrafe de la mante de la main droite, à senestre l'écu au lion rampant, à dextre l'écu fascé. Le champ est finement quadrillé et chacun de ses carrés est rempli d'un point. Légende : « S : BEATRIS : DE : ROUCI : DAME : DE : CRAON » (sceau de Béatrice de Roucy, dame de Craon) (A. N. n° 1953).

 

6.3.7. Branche de Gloucester (Glocester)

 

6.3.7.1. Amaury V de Montfort était fils de Simon III. Son sceau de comte d'Evreux de mai 1200 est de type équestre. Le cavalier, protégé d'un bouclier et d'un casque conique à long nasal et pendants, galope à droite, vêtu du haubert et d'une cotte de maille, brandissant une large épée, sous le cheval figure une fleur de lys. Légende : « + SIGILLUM : AMARICI : COMITIS : EBROICANSIS » (sceau d'Amaury, comte d'Evreux) (A. N. n° 10139).

 

Ayant dû céder son comté d'Evreux au roi de France, il se fit graver un nouveau sceau sur lequel il possède le titre de Gloucester, en Angleterre, dû à son mariage avec Havise (ou Hovis) de Gloucester. Il reprend, sur ce sceau, les armes primitives de sa famille. Le sceau est rond, de 75 mm de diamètre, de type armorial, à l'émanché de 3 pointes en forme de toupie (cf bannière de Montfort). Légende : « SIGILLVM : AMARICI. COMITIS. GLOVERNIE » (sceau d'Amaury, comte de Gloucester) (A. N. n° 10138). Le contre-sceau, plus petit, reprend le même motif, avec la légende : « SECRETVM. A. COMITIS. GLOVERNIE ».

 

6.3.8. Branche de Bretagne

 

6.3.8.1. Sceau (1387) de Jean IV, duc de Bretagne, comte de Montfort : sceau de type équestre (cf 4.4.9.1.).

 

6.3.8.2. Procuration d'Anne de Bretagne pour conclure un traité d'alliance avec le roi d'Angleterre, donnée à Rennes, le 15 février 1490. Signature autographe. Sceau pendant de la duchesse Anne (source : Archives nationales, base ARCHIM, AE/II/525). Dans ce document, Anne s’intitule donc duchesse de Bretagne, comtesse de Montfort, de Richemont, d’Etampes et de .

 

6.4. Inventaire des principaux sceaux liés à Montfort

 

6.4.1. Archives Nationales (A.N.)

 

Les références suivantes correspondent aux sceaux disponibles au A.N. (classement selon la numérotation attribuée à Douët d’Arcq, dans le répertoire D). Plusieurs d’entre eux ont été décrits ci-dessus.

 

* Montfort l’Amaury et dépendances

 

D 534 - xxxx

D 535 - xxxx

D 539 - xxxx

D 545 - xxxx

D 546-550 - xxxx

D 552-556 - xxxx

D 560 - Anne de Bretagne (xxxx)

D 564 - xxxx

 

902 - Simon III de Montfort

903 - Mahaut, épouse de Simon, comte d’Evreux (après 1140)

 

D 707 - Simon IV de Montfort (2ème fils de Simon III) (1195, ou 20 juin 1211)

D 708 - Simon IV de Montfort (3ème fils de Simon IV) (~ 1204) [Selon Rhein, Douët d’Arcq a attribué à tort ce sceau à Simon V de Montfort, fils de Simon IV]

J 890 - Simon IV de Montfort (fils de Simon III), comte de Toulouse

D 709 - Gui de Montfort (fils de Simon IV) (1226)

D 710 - Amaury VI de Montfort (fils de Simon IV) (1er sceau) (1230)

D 711 - Amaury VI de Montfort (fils de Simon IV) (2ème sceau) (1230)

D 712 - Amaury VI de Montfort (fils de Simon IV) (3ème sceau) (1234)

 

D 713 - Jean de Montfort (fils d'Amaury VI) (1248)

 

D 730 - Robert IV de Dreux, comte de Dreux et de Montfort (1268)

D 731 - Béatrice, comtesse de Montfort, épouse de Robert IV de Dreux (1268, 26 juillet 1279)

D 747 - Simon IV de Montfort, comte de Toulouse (14 / 05 / 1217)

D 748 - Amauri VI de Montfort (premier sceau et contre-sceau,  01/08/1221, ou 1224)

D 710 - Amauri VI de Montfort (deuxième sceau, 1226) (A.N. D710)

D 711 - Amauri VI de Montfort (troisième sceau, xxxx)

D 712 - Amauri VI de Montfort (quatrième sceau, entre le 23 et le 30 avril 1234, ou entre le 1er et le 7 avril 1235)

 

D 2907 - chevalier Jean de Montfort (1274)

 

D 2908 - Marguerite de Beaumont (épouse du précédent) (1290)

D 2909 - Philippe de Montfort, seigneur de Montfort (Languedoc) (1238)

 

D 4573 - scel aux contrats du comté de Montfort l'Amauri (1407)

 

D 5577 - sceau de la ville de Houdan (1379)

 

D 9169 - abbé des Vaux de Cernay (1234)

 

D 9416 - prieuré St Laurent (au château de Montfort l’Amaury) (sceau rond de 28 mm appendu à un acte de 1415)

 

D 9853 - Pierre de Montfort (1249)

 

D 10160 - Robert, comte de Leicester, Angleterre (1195)

D 10161 - Robert, comte de Leicester, Angleterre (XIIème)

D 10162 - Simon V de Montfort, comte de Leicester, Angleterre (1259)

D 10169 - Pierre de Montfort, conseiller du roi d'Angleterre (1259)

D 10170 - Pierre de Montfort, conseiller du roi d'Angleterre (1263)

D 10171 - Simon V de Montfort « Le Jeune » (1263)

 

On indique ci-après des sceaux qui n’appartiennent pas à la maison de Montfort l’Amaury ou à l’administration de cette terre, mais qui ont pu parfois prêter à confusion. Il s’agit des sceaux liés à :

 

* Montfort sur Meu

 

D 2555 - Gui de Laval (1251)

D 5340 - Brient de Lannion, gouverneur du comté de Montfort (1369)

D 2556 - Gui de Laval (1370)

D 2910 - Raoul, sire de Montfort et de Lohéac (Bretagne) (1380)

D 5404 - Joret Layr, gouverneur général du comté de Montfort pour la Bretagne (1415)

D 6843 - Guillaume de Montfort, évêque de St Malo (1427)

D 8302 - abbé de Montfort (St Malo) (1303)

 

* Montfort le Gesnois

 

D 2911 - Rotrou, seigneur de Montfort (XIIème)

D 2912 - Rotrou, sire de Montfort, chevalier (1261)

 

* Montfort (en Savoie ?) :

 

D 8109 - Pierre de Montfort (clerc) (1270)

 

6.4.2. Bibliothèque nationale de France (BnF)

 

995 (fond Clairambaut) Amicie (1195)

5441 (fonds latin) Amicie, comtesse de Leicester et dame de Montfort (1204)

5441 (fonds latin) Alix de Montmorency

 

6.4.3. Archives départementales

 

Jeanne de Châteaudun (1248) (AD des Yvelines, Vaux de Cernay)

Robert de Dreux (AD de Tours)

 

6.4.4. Château de Galluis

 

Yolande de Montfort