Moutfort

(27 / 03 / 2012)

 

1. Localisation (Grand Duché de Luxembourg)

 

A environ 12 km l'Est Sud Est de la ville de Luxembourg, dans la direction de Remich, Moutfort est un village au bord d’un cours d’eau appelé la Syre (carte). De l'autre côté de celui-ci, vers le Sud Est, se trouve le village de Medingen.

 

2. Description

 

Le village de Moutfort ne semble pas situé sur une position fortifiée ou posséder une signification militaire. Il se nomme « Moutfert » en luxembourgeois. Selon certains habitants, « fert » signifierait « passage de pierre au-dessus de la rivière » (pont) ou, peut-être, passage à gué (cf Mountford).

 

Village de Moutfort (Medingen) : panorama, quelques vues (A, B), et église.

 

3. Histoire

 

Le recensement de la population de 1720 (Saugrain) indiquait un comté (ou une seigneurie) de Montfort et Médin, comprenant 15 feux. Au début du XIXème, ces lieux s'appelaient Muntfort-Hesdin (Peuchet et Chanlaire).

 

9. Bibliographie

 

Kessel P.N.C.C.A. (chevalier de -), « Le livre d'or de la noblesse luxembourgeoise », ou « Recueil historique, chronologique, généalogique et biographique des familles nobles du Luxembourg ancien et moderne », Everling libraire, Arlon, Martinus Nijhoff, La Haye, Imprimerie de Toint-Scohier, Bruxelles, 1869

Familles citées : pages 41 (Jean de la Marck), 54 (Thérèse de Laval),  5 (Marie de Mérode-Waroux, Agnès de Mérode-Waroux), 7 (Alexandre, comte de Mérode), 202 (Barbe Catherine, comtesse de Montbelliard de Franquemont)

Page 72 : Jacqueline de Roucy : «  de gueules à un choux d’or »

Page 154 : « Jean Philippe Eugène, comte de Mérode et du St Empire, marquis de Westerloo, comte de Montfort, d’Oelen, de Thiant et de Batenbourg, etc » [cf 27-Montfort sur Risle]

Le Monde et Sélection du Reader’s Digest, « Atlas Universel », Edition 1982

 

Martens Georg Friedrich de -, « Recueil des principaux traités d'alliance, de paix, de trève, de neutralité etc conclus par les puissances de l’Europe, tant entre elles qu’avec les puissances et états dans d’autres parties du monde (depuis 1761 jusqu’à présent) » (tome I, 1761 à 1778 inclusivement), Gottingue, Chez Jean Chrétien Dieterich, 1791

Pages 265-281, « 32. Traité entre le roi de France et l’impératrice reine de Hongrie et de Bohême pour régler les limites des états respectifs aux Pays Bas, signé à Versailles le 16 may 1769 » (page 272 : « Art. XVIII. Le roi très chrétien cède à l’impératrice reine apostolique ses droits et ses prétentions sur les villages et lieux suivants, et sur tout ce que la France y possède avec leurs bans, territoires, appartenances et dépendances, et les sujets qui y résident, en tant que le tout est situé à la gauche du ruisseau de Frisange et de la ligne des limites désignée ci-après : savoir Holzem, Pepingen, Krautem, Hesperange, Altzingen, Itzig, Haffel, Montfort ou Mutfort, Medingen avec la cense de Pleitringen, Mensdorf, Dalem, Welfringen avec la cense de Reckingen, Filsdorf, Altwies, Ellingen, Emeringen, Erpeldangen ou Erpeldingen, l’église de Neunkirchen avec ses dépendances et la maison y contigüe, Bousse, Monsdorf, Elwange ou Elvingen, Burmerange. etc »)

 

Neÿen Auguste (docteur -), « Biographie luxembourgeoise » ou « Histoire des hommes distingués originaires de ce pays » (tome II, avec un Appendice), Pierre Bruck, Luxembourg, 1861

Tome II (appendice, page 54 : « Robert II de la Marck [cf Esneux], duc de Bouillon, seigneur de Sedan et chevalier de St Michel, était fils de Robert Ier et de Jeanne de Marley, dame du Saulcy. Il naquit en 1480 et rendit son nom fameux par ses démêlés avec Charles Quint. Petit-neveu du célèbre Guillaume de la Marck, surnommé le Sanglier des Ardennes, il prit cette devise singulière : « Si Dieu ne me vient en aide, le diable ne me saurait manquer ». Il fit ses premières armes en Italie, au service de Louis XII, roi de France, lorsque ce prince revendiquait le Milanais et le royaume de Naples. Il obtint le grade de lieutenant général et se distingua en cette qualité à la bataille de Novarre où il commandait les Bandes Noires. Au plus fort de l’action, il apprit que ses deux fils, Fleuranges et Jametz, étaient tombés couverts de blessures sous des monceaux de morts et de mourants. Il s’élance aussitôt avec quelques uns de ses plus intrépides hommes d’armes, s’ouvre un passage à travers l’ennemi et parvient au lieu où gisaient ses enfants baignés dans leur sang et près de rendre leur dernier soupir. Les dégager et les placer sur son cheval , ce fut pour lui l’affaire d’un moment et, chargé de ce précieux fardeau, il fut assez heureux pour traverser de nouveau les rangs des ennemis qui, électrisés par ce dévouement paternel de courage et de sang-froid, se rangèrent avec respect pour lui ouvrir un passage. etc »)

 

Peuchet Jacques et Chanlaire Pierre Grégoire, « Description topologique et statistique de la France », 3 volumes (description par département), 1808-1811, édité en 1912

Somme des connaissances relatives à chaque département français au début du XIXème

 

Saugrain l'Aîné, « Nouveau dénombrement du Royaume, par généralitez, élections, paroisses et feux », édité chez Joseph Saugrain, Quai de Gesvres, Paris, 1720

 

Sites Internet

 

http://www.luxalbum.com/ (vue d’ensemble de Moutfort)

 

http://www.desracinesetdesailes.net/category/nature/arbres-et-racines/page/3/ (sur le chêne remarquable de Moutfort)