Saint Evroult de Montfort
(18 / 11 / 2011)
1. Localisation (Basse Normandie, 61
- Orne)
1.1.
Une « butte de Montfort » aurait (Peuchet et Chanlaire)
existé au Nord Ouest d'Argentan, ville située à 57 km au Sud Sud Est de Caen.
La cathédrale d’Argentan
(source : BnF).
1.2.
La commune de St Evroult de Montfort (D 13 et D 438), située à
environ 30 km à l'Ouest - Nord Ouest de L'Aigle et à 35 km au Nord Est
d'Argentan. A l’histoire de cette commune se rattache celle de St Evroult ND du
Bois, dont l’abbaye, relevant du diocèse de Lisieux, fut autrefois célèbre.
1.3.
L’abbaye de St Evroult est située sur la commune de
St Evroult ND du Bois, en face de l'église communale, de l’autre côté de la
route. Elle est précédée d’une place de stationnement. La forêt d'Ouche se
trouve au Nord Est du département de l'Orne. St Evroult de Montfort est située
à l'Ouest de cette forêt, et St Evroult ND du Bois à l'Est.
2. Description
2.1. La butte de Montfort
Au
Nord Ouest d'Argentan on ne trouve guère de butte de ce nom sur les cartes
(anciennes ou modernes). Une confusion de Peuchet et Chanlaire entre la butte
indiquée près d'Argentan et St Evroult de Montfort est probable : en raison
même de la signification du toponyme, la butte en question correspond peut-être
au village de St Evroult, qui est cependant situé à l’Est Nord Est d’Argentan (et
non pas au Nord Ouest).
2.2. St Evroult de Montfort
Le
village ne possède aucune fortification ou vestiges apparents. Orderic Vital
mentionne seulement le nom de Montfort comme toponyme, sans
préciser davantage. L’endroit a pu avoir connu une fortification de terre (avec
motte et palissades) avant Guillaume le Conquérant, mais aucune trace ne semble
subsister.
* vue du village ;
* son église : A, B.
Photographies du 12 avril 2009 : vue Sud, vue Sud rapprochée
et vue de la façade Ouest.
Un
musée d'art sacré et d'objets lithurgiques est situé dans l'église, qui
contient une vierge à l’enfant en pierre peinte (XIVème), des fonds
bâptismaux en plomb (XIIème), décorés de sujets (dont les
Evangélistes).
2.3. La chapelle de St Evroult
A
l’Est de la route départementale, une petite rue, continuée en contrebas par un
chemin, descend sur la gauche vers un vallon, traverse un cours d’eau et
remonte vers une sorte de chapelle votive dédiée à St
Evroult (panneau indicateur).
Le chemin en question est souvent inondé par des résurgences aqueuses (un étang
est situé à proximité).
* vue lointaine du vallon, de la
chapelle et de la statue (photographie
du 12 avril 2009)
;
*
devant la chapelle de St
Evroult, une statue du Saint
surplombe un petit bassin rempli d’eau.
2.4. St Evroult ND du Bois (cf notice détaillée)
Ce
village, situé à environ 13 km à l’Est de St Evroult de Montfort, contient les
restes d’une abbaye, appelée abbaye d’Ouche (Uticum) ou abbaye de St
Evroul. Une exposition relative à cette abbaye a été réalisée (2000) dans
l’église du village, où une gravure (XVIIème ?) de l’abbaye a
pour titre « Abbatiae Regalis Sancti
Ebrulfi ». L’abbaye est située entre l’église du village et la rivière
de Charentone (ou Charentonne), affluent de la Risle, en contrebas.
Photographies
de l’auteur (années 1990) et du Service des archives photographiques (SAP) des
Monuments Historiques (photographies de Mas) :
*
tourelle d’angle (échauguette) du mur de façade : A, B ;
* façade Ouest ;
Un
reliquaire (XIIIème) fut trouvé dans un mur de l’église
abbatiale : il s’agit d’une ampoule lithurgique faite de cristal de roche.
2.5. Cartographie ancienne
2.5.1.
Anville Jean Baptiste Bourguignon d'- (1697-1782), « Environs de Vimoutiers et de Gacé »,
1720, carte manuscrite à l'encre (32 cm x 31 cm), (source : Bibliothèque
nationale de France, GED-10461) (échelles : lieue commune à 25 au degré = 2282
toises = 6,5 cm, grande lieue de 20 au degré = 2833 toises = 8, 3 cm).
Cette
carte montre, dans sa partie Est, un lieu appelé Montfort, situé au
confluent de 3 cours d'eau : (a) le premier provient de St Léonard et St
Evroult (S Evrou) (vers l'Est),
(b) le deuxième d'un vallon situé à l'Est de la « bute de Quiquel »,
(c) le troisième d'un vallon situé au Nord de Montfort, à l'Ouest de la butte
précédente et à l'Est d'une butte supportant les lieux-dits Le Noyer et Ste
Ane. Les 3 cours d'eau confluent vers un plan d'eau situé à l'Ouest de
Montfort, au lieu-dit (Les) Champeaux, puis le cours se poursuit vers le
rû de Gâcé. Au Sud de Montfort se trouve une butte fendue d'un vallon
orienté Nord-Nord Ouest et Sud-Sud Est, dont la partie occidentale est appelée
la sapée de Montfort (ancienne motte féodale détruite par sape
?), et la partie Orientale supporte un prieuré et un lieu-dit St Christophe.
Enfin, au Sud de l'ensemble (donc de Montfort) se trouve le village de Gâcé
doté d'un château (Chãu) (?) vers l'Ouest, près du Pont Gautier.
2.5.2.
Anville Jean Baptiste Bourguignon d'- (1697-1782), « Environs du Merlerault de Gacé
et d'Echaufour », 1720, carte manuscrite à l'encre et à la
mine (39 cm x 39 cm), (source : Bibliothèque nationale de France, GED-10459).
Cette carte contient les mêmes informations que la précédente (Gâcé est écrit Gassé).
De plus, vers l'Est-Sud Est de Montfort, elle décrit la forêt de St Evroult
(S Evrou), qui comporte donc le lieu-dit St Evroult (qui correspond au
site de l'ancienne abbaye de St Evroult, sur l'actuelle commune de St Evoult ND
du Bois) ; ce lieu-dit est situé à l'Est d'une Fontaine de Cherenton
(source résurgente de la Charentonne).
3. Histoire
3.1. L’abbaye
Proche
de l'église de St Evroult ND du Bois, elle dépendait du diocèse de Lisieux :
comme le pays environnant, elle doit son nom à la forêt d’Ouche (ouche
signifie « qui retient l’eau », ou « aqueux »).
Cette forêt avait été choisie (fin VIIème) comme lieu de retraite
par l’ermite Evroul (ou Evroult) (Ebrulfus) (626 ? - 706 ?), originaire
d’une maison noble de Bayeux.
Il décida de quitter les armes et de s'installer (circa 682-684) comme ermite dans un premier hermitage situé près de la butte de Montfort, au Nord de Gacé, c'est-à-dire sur l'actuelle commune de St Evroult de Montfort. Il s’y retira avec 3 compagnons, et son exemple fut suivi par d’anciens brigands, attirés par (ou convertis à) ce genre de vie.
St
Evroult de Montfort est ansi sans doute le premier lieu où s'établit St
Evroult, qui fixa finalement sa retraite à St Evroult ND du Bois, située non
loin de là.
En effet, il créa un second ermitage,
à une dizaine de km à l'Est de ce site, sur l'actuelle commune de St Evroult ND
du Bois. Cet emplacement fut le départ de la création de l'abbaye, dont on sait
peu de choses, sinon qu'elle était ruinée au Xème. Avec l'arrivée de
Guillaume le Conquérant, à partir du XIème, l'abbaye connaît un
essor tel que sa notoriété s'étend à toute l'Europe : des abbayes filles sont
créées en Italie, l’université de Cambridge est instituée au Royaume Uni.
Charle le Simple,
par un diplôme rédigé à St Benoît sur Loire, confirma (31 octobre 900) les
propriétés du « monastère d’Ouche ». Cet acte, qui contient la liste
des biens, aurait été découvert à Orléans par l’abbé Robert de GrandMesnil
(contemporain de Guillaume le Conquérant), qui le fit transcrire par son scribe
Goscelin avant d’envoyer cette copie à St Evroult (Association normande).
Orderic Vital semble n’avoir pas eu connaissance de ce diplôme (antérieur, il
est vrai, d’un siècle).
L’abbaye
fut ravagée par les Orléanais (946), puis par Ernaud d’Echauffour (1063),
Robert de Bellesme (1094), Richer de l’Aigle (1136). Plus tard, elle fut encore
agressée par les Anglais (1430, 1450), puis par le seigneur d’Echauffour
(1588).
3.2. Orderic Vital
Parmi les moines de l’abbaye, le plus
célèbre est Orderic Vital (cf bibliographie). D’origine anglaise, il arriva en Normandie à
l’âge de 10 ans, et devint moine de l’abbaye à l’âge de 11 ans. Il y composa
les « Historiae ecclesiasticae », ouvrage de référence sur l'histoire
de la Normandie ducale, édité bien plus tard (1855) en 5 volumes, à Paris. Cet
ouvrage relate, en parallèle, la vie de l'abbaye (XIème-XIIème).
L’abbaye
fut aussi (Fresnaye et Ste More) le berceau des évêques de Séez (aujourd’hui
Sées) (Serlon, Philippe le Boulanger), d’éminents copistes (Bérenger, Gosselin
ou Goscelin, Rodolphe, Bernard, Turquetil, Richard), du savant Guillaume Giroye
(ou Giroie), du médecin Goisbert, de Jean de Rheims (l’éducateur de Vital).
Les
Giroye, seigneurs d’Echauffour, furent fondateurs et bienfaiteurs de l’abbaye.
Leur principal adversaire était le puissant et batailleur Robert de Bellême.
Lorsque
Roger du Sap succéda (circa 1094) à Serlon d’Orgères comme abbé de St Evroult,
Robert de Bellême persécuta les moines. Serlon, devenu évêque de Séez, le
frappa d’excommunication.
Robert
de Bellesme, ami de Guillaume le Roux et habile ingénieur, se vit confier
(1097) la tête de l’armée levée contre Philippe Ier, roi de France,
au sujet du Vexin Français, ainsi que la construction d’une forteresse
(Gisors).
Foulques
(ou Foucher) de Chartres donna (avant 1100) à l’abbaye de St Evroult la terre,
le monastère et le moulin de Marcheville (Marchainville).
Un
autre bienfaiteur illustre de l’abbaye fut Hugues de Grandmesnil (Grantemenil)
(dont certains faits sont relatés par Wace) qui la restaura (Galeron). Cette
famille de Grandmesnil joua un grand rôle des 2 côtés de la Manche, et posséda
notamment le comté de Leicester (cf
Royaume Uni) qui échut, par la suite, à Simon V de Montfort l’Amaury.
3.3. La bibliothèque de l’abbaye
Dès
sa fondation (circa 1050), la nouvelle abbaye posséda un scriptorium. En
effet, outre les activités habituelles (matérielles et religieuses) d’une
abbaye, les moines de St Evroult furent surtout réputés comme copistes. Ils
transcrivirent ainsi de nombreuses oeuvres : livres antiques, bible, manuels de
musique.
Très
fournie pour l’époque (XIIème), leur
bibliothèque contenait quelques 200 ouvrages. Elle aurait été sauvée par Louis
Dubois, qui en aurait transféré les manuscrits à la bibliothèque d’Alençon, de
même que les fonds d’autres bibliothèques : Val Dieu, la Trappe, Silli, St
Martin de Séez (Galeron, Jouy). Dubois aurait aussi réalisé une traduction de
l’histoire ecclésiastique écrite par Vital.
L’abbaye
possédait aussi (Odolant-Desnos)
de nombreuses chartes des rois Philippe Ier, Philippe VI, Charles V,
Charles VI, Charles VI et Louis XI.
3.4. La fontaine miraculeuse de St Evroult
Elle
passa pendant longtemps pour opérer des miracles. Ainsi (juin 1818) une femme,
arrivée à Echauffour, se disait possédée par le démon (symptômes :
convulsions). Elle fut plongée dans l’eau de la fontaine et serait alors
guérie : des témoins l’auraient, par la suite, vue faisant partie d’un
groupe de bateleurs de Falaise.
Localisation :
soit à St Evroult de Montfort (la pièce d’eau au pied de la statue placée
devant la chapelle votive dédiée à St Evroult, soit à proximité de l’abbaye
elle-même, à St Evroult ND du Bois.
3.5. Interprétations toponymiques
Le
nom de St Evoult de Montfort peut avoir été rapporté ici par une famille de ce
nom, ou encore résulter de l’existence de la voie qui permettait de rejoindre Montfort sur Risle
(27 - Eure) en passant par Broglie, Bernay et Brionne.
On
peut enfin noter que St Evroult de Montfort est situé à 20 km seulement de Meulles (14 - Calvados), où se
trouvent un château et un haras du même nom.
8.
Divers
8.1. Chartes diverses
Charte
sans date (abbaye de Villers-Canivet, ordre de Citeaux, diocèse de Séez) :
cet acte est un jugement rendu par l’abbé de St Evroult, l’abbé du Val et le
curé de Montfort, commissaires délégués par le pape Célestin III, pour terminer
le procès entre Hugues et Roger de Ners, au sujet du moulin de Trun. Les 3
sceaux sont brisés.
Charte
(Lisieux, paroisse de Réville) : Réginald, abbé de St Evroult, et les
religieux de cette abbaye, déclarent, dans un châpitre tenu à St Evroult (mai
1214), qu’ils ont donné à leur père Jourdain, évêque de Lisieux, le droit de
patronage qui leur appartenait sur les églises de St Saturnin et St Léger de
Réville, de St Sulpice de la Goulafrière et de Ste Marie de Monnaye. Charte
revêtue du sceau de l’abbé et du sceau du châpitre (très altéré), tous deux en
cire verdatre, « mêlée de quelques poils de la barbe des moines »
(non mentionnés dans la charte).
8.2. Sceaux ecclésiastiques (Demay, ordre chronologique)
2861. Abbé de St
Evroult (mai 1214)
Sceau
ogival de 64 mm (archives du Calvados, évêché de Lisieux) : « l’abbé
debout, crossé, tenant un livre ».
...
LVM . REGINA ... BATIS SANC ... (sigillum Reginaldi, abbatis Sancti Ebrulfi)
Objet :
donation à l’évêque d’Evreux du patronage des églises de la Goulafrière, de
Réville et de Mornay.
2862.
Abbé de St Evroult (juillet 1245)
Sceau
ogival de 50 mm (archives de l’Orne, abbaye de St Evroult) : « l’abbé
debout, tête nue, crossé, tenant un livre ouvert, accosté à gauche d’un buste
monacal de profil, la partie droite correspondante est détruite ; champ
fretté ».
grèneti
+ SIGILLVM ... AI ABBATIS D ... CTO EBRULFO (sigillum Nicholai, abbatis de
Sancto Ebrulfo)
Contre
sceau : « l’abbé de la face, à mi-corps ».
S’ ABBIS S’ EBRULFI (secretum abbatis Sancti
Ebrulfi)
Objet :
fief d’un hébergement nommé la Fuisselière, au profit de Robert le Mercier, bourgeois
de St Evroult.
2863.
Abbé de St Evroult (mai 1444)
Sceau
ogival de 60 mm (archives de la Seine Inférieure, archevêché de Rouen) :
« dans une niche gothique, St Evroult crossé, tenant un livre. Au-dessous,
l’abbé crossé, priant, accosté à droite, le seul côté qui subsiste, d’un écu
portant une fasce ». Légende détruite.
Objet :
présentation à la cure de Neuf Marché.
2159.
Andoine Barberini, cardinal évêque de Tusculum, abbé commendataire de St
Evroult de Lisieux (avril 1657)
Cachet
ovale de 53 mm (archives de la Seine Inférieure, archevêché de
Rouen) : « un écu portant 3 abeilles, timbré d’une croix, surmonté
d’un chapeau de cardinal, devant une croix de Malte, le tout supporté par 6
anges ».
A . B . EPUS . TVSCVLAN . CARD ....
Objet :
présentation à la cure d’Auffay.
2225.
Charles de St Albin, évêque de Laon, abbé commendataire de St Ouen, de St
Evroult de Lisieux (octobre 1723)
Cachet
ovale de 24 mm (archives de la Seine Inférieure, archevêché de
Rouen) : « écu de France au lambel, au baton péri en barre, à la
bordure besantée, timbré d’une couronne ducale, surmonté d’un chapeau
épiscopal, devant un manteau d’hermines, dans un cartouche ». Sans
légende.
Objet :
présentation à la cure des Cent Acres.
9. Bibliographie
Association
normande, « Annuaire des cinq départements de l’ancienne Normandie »,
Imprimerie de A. le Roy, Caen, 1834
Barbay Louis, « Histoire d'Argentan », préface
de Henri Tournoüer (1861-1xxx), Imprimerie Alençonnaise, Alençon, sans date
Bordonove Georges, «
Guillaume le Conquérant », Editions R . Laffont, Paris, 1969
Communauté de communes du canton de la
Ferté Fresnel, « Notice »
affichée sur un panneau d’information locale, à St Evroult ND du Bois
Delisle Léopold, « Cartulaire normand de
Philippe Auguste, Louis VIII, St Louis et Philippe le Hardi », édité par
la Société des antiquaires de Normandie, Caen, 1882
Demay Germain (1819-1886),
« Inventaire des sceaux de la Normandie recueillis dans les dépôts d'archives, musées
et collections particulières des départements de la Seine-Inférieure, du
Calvados, de l'Eure, de la Manche et de l'Orne, avec une introduction sur la
paléographie des sceaux », Imprimerie Nationale, 1882
Odolant-Desnos Joseph, « La France, description géographique, statistique et topographique, etc. Orne », Chez Verdière, Paris, 1834
Eglise
de St Evroult ND du Bois, « Notice » mise à disposition des
visiteurs, 2000
Fresnaye
André de la - et Ste More Benoit de -, « Nouvelle histoire de
Normandie et nouveaux détails sur Guillaume le Conquérant, duc de
Normandie et roi d’Angleterre », Imprimerie de J.P. Jalabert, Versailles, 1814
Fret
Ls. Joseph (curé de Champs), « Antiquités et chroniques percheronnes, ou
Recherches sur l’histoire civile, religieuse, monumentale, politique et
littéraire de l’ancienne province du Perche », Imprimerie de Glaçon,
Mortagne, 1838
Galeron
Frédéric, « Promenade aux ruines du monastère de Saint Evroult
(Orne) », in Revue normande (éditée par Arcisse de Caumont), volume1, T.
Chalopin, Caen, septembre 1830
Galeron Frédéric, « Notice sur un reliquaire et quelques débris anciens trouvés dans les ruines du monastère de St Evroult », in Mémoire de la société des Antiquaires de Normandie, 1829-1830
Notamment,
pages
320-325 et
planche XI
Guizot Henri, « Histoire des
Normands, par Guillaume de Jumièges. Vie de Guillaume le Conquérant, par
Guillaume de Poitiers », Chez J.L.J. Brière, Paris, 1825
Henry
Gilles, « Guillaume le Conquérant », Editions France Empire, mars
1996
Hozier
Charles René d’-, « Armorial général. Généralité d’Alençon (table
alphabétique des noms) », volume 19
Jouy
Etienne, « Oeuvres complètes », tome XXV, Jules Didot Ainé, Paris,
1826
Jumièges Guillaume de -, « Histoire
des ducs de Normandie » (2 tomes), édité par H. Guizot, J. L. J. Brière,
Paris, 1826
Cf St Evroult. Contient en deuxième partie :
Guillaume de Poitiers, « Vie de Guillaume le Conquérant »
Magny Edouard de - (1824-18xx) (sous la direction de -), « Nobiliaire de Normandie » (tome 1, 1863 ;
tome 2, 1864), publié par une
société de généalogistes, avec le concours des principales familles nobles de
la province, Paris (Librairie héraldique d'A. Aubry), Rouen (Lebrument), Caen
(A. Massif)
Michel Francisque (1809-1887), « Histoire des ducs de Normandie et des rois
d’Angleterre, suivie de la relation du tournoi de Ham par Sarrazin (trouvère du
XIIIème siècle) », Jules Renouard, Paris, 1840
Michel François Xavier (ou Francisque)
(1809-1887), « Histoire du duché de Normandie »,
Mont
Cassin (Monte Cassino) Aimé (moine du -) (102x-110x), « L'Ystoire de
li Normant. La chronique de Robert Viscart », chroniques publiées pour la première fois, d'après un manuscrit
français inédit du XIIIème, appartenant à la Bibliothèque royale, pour la Société de l'histoire
de France, par M. Champollion-Figeac, Jules Renouard, Paris, 1835
Peuchet
Jacques et Chanlaire Pierre Grégoire, « Description topographique et
statistique de la France » (3 volumes), 1808-1811, édité en 1912
Somme
des connaissances relatives à chaque département français au début du XIXème
Rhein
André, « La seigneurie de Montfort en Iveline, depuis son origine
jusqu’à son union au duché de Bretagne (Xème-XIVème) »,
Mémoires de la société archéologique de Rambouillet, tome XXI, 1910
Riand Emmanuelle, « Trois vestiges du trésor de St Évroult, St Evroult ND du Bois, une abbaye bénédictine en terre normande », Éditions Néa, Condé sur Noireau, 2001
Roy Nathalie (sous la
direction de -), « De la Gaule à la Normandie, 2000 ans d'histoire - 30 ans
d'archéologie », C.R.A.H.N., Musées et monuments départementaux de la Seine
Maritime (MMDSM), 1990
Sarrazin
Michel (trouvère du XIIIème : fin XIIème-début XIIIème),
« Histoire des ducs de Normandie et des rois d'Angleterre, publiée en entier,
pour la première fois, d'après deux manuscrits de la Bibliothèque du roi,
suivie de la relation du tournoi de Ham », publié par Francisque
Michel, Jules Renouard et Cie, 1840
Société
des antiquaires de Normandie, « Mémoires », Lance, Paris, 1834
Société historique et archéologique de
l’Orne, « Pouillés de l’ancien diocèse de Seès, rédigé en 1763 par Jacques
Savary (chanoine), Imprimerie alençonnaise, Alençon, 1903
Torre
Michel de la -, « Villes et villages de France (61 - Orne) », Les Editions
Deslogis-Lacoste, 1990
Toustain-Richebourg C.G. de - (1766-1789),
« Essai sur l'histoire de la Normandie »
Toustain-Richebourg C.G. de - (1766-1789),
« Histoire de Neustrie »
Varende Jean de la -, «
Guillaume, le bâtard conquérant », Flammarion, Paris, 1946
Vital
Orderic (1075-~1142), « Histoire
ecclésiastique (ou Histoire de Normandie) » (traduite en français par Guizot ; Edition
Guizot, Paris, 1825 ; Editions Mancel, Caen, 1826) (13 tomes édités entre 1838
et 1855), réédition en 2002
Historien
français du XIIème (Attingham, Angleterre, 1075 - † après 1143), il
écrivit, entre 1125 et 1142, cette « Histoire ecclésiastique » très
documentée sur les Normands. Il a, en particulier, fourni des informations sur
la famille de Montfort l’Amaury (cf Rhein), de même que sur les familles de
Montfort sur Risle (27) et celle de Montfort en Bretagne (35).
Wace Robert, « Le roman de Rou (ou de
Roll, ie de Rollon), avec une Note sur Robert Wace »
Wace, ou Gace, est un nom qui vient de
Eustache. En Normandie (Orne), la commune de Gacé est située peu au Sud de St
Evroult de Montfort.
http://www.antiquaires-de-normandie.org/IMG/jpg/DSAN-83-1219-12_-_reliquaire.jpg (reliquaire du XIIIème, ampoule en cristal de roche
découverte en 1825 dans les ruines de l’ancienne abbaye de St Evroult.
Société des
antiquaires de Normandie, collection du Musée des antiquaires de Normandie)
http://www.enluminures.culture.fr/documentation/enlumine/fr/rechexperte_00.htm (St Evroult, enluminure de
l’abbé bénédiction de la seconde moitié du XIVème ;
lectionnaire provenant peut-être de l’abbaye. Source : Institut de
recherche et d’histoire des textes, CNRS)
http://www.abbayes-normandes.com/Les_abbayes?cbbArc13=&ficCode=60&page=1 (site décrivant les abbayes
normandes)